On pourrait douter de l ’existence de ces chaises
si l ’on ne trouvait ces pièces figurées dans bien des
livres traitant de l’évaluation des monnaies, car
aucune de ces pièces n’a été retrouvée jusqu’ici.
Cette circonstance semble justifier l’opinion que
Renaud n’en a fait frapper que peu d’exemplaires
et qu’il a bientôt changé de système monétaire.
Les monnaies d’or qui appartiennent à*son règne
prouvent assez qu’il aimait à en varier le type.
Nous connaissons, en effet, aujourd’hui, six monnaies
d’or différentes de ce prince, en comptant le
florin d’or que nous décrivons plus loin sous le
n° i 85.
L ’influence, que les quatre villes principales et
la noblesse commençaient à exercer sur les affaires
monétaires, est constatée dès I’an i4 i7 (i), lorsque
le duc ordonna à son trésorier de se rendre à
Nimègue. Nous en trouvons une nouvelle preuve
dans la convocation que ces villes et les gentilshommes
reçurent le g octobre 1417 (2), les invitant
Arnhemii, quia artículos etiam dictos approbavimus, deque iisdem
cura doinino nostro clementissimo Duce predicto convenimus, ad rei
majorem certitudinem sigilla nostrarum urbium singularum codiciáis
etiam hisce appendenda curavimus. Datum anno Christi Millesimo
quadringentesimo quinto, vesperâ divi Andree Apostoli. »
( 1 ) N i j h o f f , Geden.krvaardighed.en uit de geschiedenis van Gelder-
land, t. III, p. cxLiii.
Gelyk ook reeds den 7 Mei 14x6 die rentmeester (Gijsbert Pieck)
met Arent te Boechop, Jan den Gruter, richter, etc. tôt Nymegen
gereden rvas, van beuele mijns lieuen gen. heren bi den steden ende
ridderschap van den lande, om van der munten te overdraghen.
(2) Ibidem. Nogtans vind ik, dat, op S . Victoersauont (den 9 October)