Nous avons d’abord celles qu’il fit frapper pendant
qu’il n’était que duc de Gueldre^ Parmi ces
dernières, nous croyons que le florin d’or dit
« Rijnsgulden », le double gros au lion heaumé
et ses subdivisions (dont quelques-unes sont
encore à retrouver) et le gros à la légende :
BSRSOICDrVffl, etc., datent du commencement
du règne de Guillaume, parce que les types en sont
identiques avec ceux des monnaies frappées par
ses prédécesseurs. Viennent ensuite le gros de
Nimègue et le demi-gros de cette ville, où l ’atelier
monétaire était établi, comme le prouvent assez la
plupart des monnaies susdites, et le gros de Har-
derwyk, frappé en vertu du privilège (i) accordé
par Guillaume à cette ville, en 1378, comme récompense
de sa fidélité; tandis que le gros et ses subdivisions,
frappes a Arnhem, sont bien ceux dont il
est fait mention dans l ’ordonnance de i 3 8 i .
Toutefois, les types de ces pièces nous prouvent
qu’elles proviennent de deux émissions différentes,
ce qui coïncide parfaitement avec les décrets de
l ’an i 3go (2) du magistrat de la ville d’Utrecht.
( 1 ) Geldersche volks almanak voorhetjaar 1 8 6 8 , p . 2 7 .
( 2 ) J. J . D o d t , Archief voor kerkelijke en wereldsche geschiede-
nissen, in^onderheid van Utrecht, t. V, p. 64.
. Muntbepaling. Op S. Michiels avont in ’t jaer XC.
De raet vander stat waernt enen yegheliken, dat hier nywe Oysche
gulden comen, die nü nywelix gheslegen syn, daer elc stuc of argher
is 2 1 / 2 wit, dan die men daer te voren tôt Oyen sloech. Ende dat sel
men vinden bider wichte, want si veeltelichte syn.
Voert, so en syn die corte cruce penninghen, die ghene leliaèrs en