villes s’arrogent des droits qu’il croyait n’appartenir
qu’à lui. Les quarts de sou (oirt stuiver) (V a n
d e r C h i j s , n08 34 et 35) et le muterke pl. XXIX,
n° 14 correspondent assez bien à ce type, la forme
de la croix, la légende et les lettres de G - S - L - R
placées dans les cantons y sont bien les mêmes.
Il ne nous manque donc que le demi sou, car les
deux demi sous, figurés par M. Van der Chijs,
n08 3o et 33, appartiennent à un tout autre
système.
On n’a qu’à examiner ces sous, sans qu’il soit
nécessaire d’en faire l ’essai, pour être convaincu
qu’ils sont d’un aloi bien bas, ce qui concorde
parfaitement avec les ordonnances. Elles nous
apprennent, en effet, que le titre de ces pièces,fixé
par celle du 6 juin 1496 à 3 deniers 1 grain,
s’abaissa graduellement jusqu’à2 deniers 16 grains.
Ce titre est celui auquel on les trouve fixés dans
l ’acte du 14 août 1499, tandis que l ’aloi indiqué
dans l’ordonnance du 1 er février i 5oi, monte de
nouveau jusqu’à 3 deniërs 20 grains.
Le florin d’or mentionné dans l ’ordonnance du
9 Avril 1499, ne peut être que celui cité dans le
rapport fait à l ’Empereur (1). On trouvera cette
(1) H irsch, loc. cit., où nous lisons :
Geldrisch auf der ein seitten ein Sitzender Salvator, haltend in
der Handt ein Buch vnd ein Geldricsh schildt zum Füssen, Vmb-
schrifft : Carol. Dux. Gel. lui. Co. Z. auff dér andern seitten vier
schildlein, mit einen Creutz, Vmbschrifft : Moneta nova aurea. D. G.
Pièce évaluée à 17 carats 3 grains.