pièce que M. Van der Chijs n’a pas connu, décrite
sous le n° 403. Le dessin en est parfaitement conforme
a celui des florins d’or frappés dans les
contrées Rhénanes à cette époque et nous semble
justifier le dire de cet acte, qui les désigne comme
étant, surtout, frappés pour favoriser le commerce
sur le Rhin .
Un changement notoire dans les affaires monétaires
s ’opère en i 5oi. On voit, dans l ’ordonnance
datée du I e r février de cette année, que c’est surtout
le système brabançon que le duc vient d’adopter
et que le Clemmergulden, le double sous, le demi
sous et le muterken sont seuls maintenus, l’aloi
en étant encore diminué. Quelles peuvent être
les monnaies dont la frappe est ordonnée ?
C’est ce que nous allons tâcher de découvrir. On
ne connaît jusqu’à présent aucune monnaie d’or
de notre prince du titre et du poids indiqués pour
le double florin, le florin et le simple florin d’or.
Il en résulte qu’il est bien douteux que ces pièces
aient été frappés et on peut en déduire qu’on n’a
monnayé, en or, que le Clemmergulden. Nous
voyons dans le compte de N.Nyber (Van der Chijs,
p. 123), compte allant du 14 août 1499 au 6 novembre
i 5oo, qu’il n’a été frappé que 3 marcs en
simples florins et 2 marcs en doubles Clemmergulden,
quoique leur émission eût été ordonnée
par l’acte du 14 août 1499, tandis qu’il avait été
monnayé pendant ce même temps pour 127 marcs
en Clemmergulden. Nous nous croyons autorisé