de monnaie d’Adolphe. Il paraît pourtant qu’il a
fait frapper monnaie pendant les années qu’il
gouverna la Gueldre, puisque la copie d’un ancien
registre (i), copie datant évidemment de la fin du
siècle dernier et se trouvant en notre possession,
fait mention d’une lettre écrite par lui, concernant
la frappe de mille vieux écus ou chaises d’or.
Nous regrettons beaucoup de ne pouvoir donner
ce- document qui, d’après nos recherches, ne se
trouve plus aux archives de Nimègue. Il en avait
certainement déjà disparu, lorsque M. Nijhofï
publia son registre des archives de cette ville, car
ce savant n’aurait certes pas négligé de l ’insérer
dans son minutieux travail.
Il se peut qu’il y ait quelque rapport entre cette
lettre et l ’acte de 1465 publié par M. Nijhoff (2).
Adolphe déclare, dans cette pièce, devoir une
somme de 3i 5o florins du Rhin à la ville de
Nimègue. Il doit y avoir erreur dans la date
de 1462, indiquée dans le registre dont nous avons
(1) « Register van Privilegien en Archieven der Stad Nijmegen,
« binnen de Groote of St-Stevens Kerk aldaar, in den zoogenaamden
« Blok bewaard woordende.
« Negende Classe.
« Eenige weinige Stukken, specteerende tôt het oude Muntvue^en.
« Brief van Adolph, Hqrtog van Gelre en Graaf van Zutphen, rakende
« de Munt te Nijmegen, en het slaan aldaar van duizend olde Schilden
« om met dezelve afte lossen De verpande Gruite; gegeven in het
« jaar 14. 2 op St. Cosmus en Damiaansdag Marterum. »
(2) Is. An. Nijhoff, Gcdenkwaardigheden uit de geschiedenis van
Gelderland, t. IV, p. 358, n°4i3.