deniers de Voogt, n° 5, 6 et 7, qui sortent indubitablement
de l’atelier d’Arnhem, indiquent par leur
type qu’ils appartiennent à peu près à la même
époque. Ils auront été le résultat de l ’autorisation
de frapper des esterlins dans cette ville, que
Renaud reçut en 1282. Nous les assignons aussi
à la deuxième époque, soit de 1279 à 13 17 . A cette
même époque appartiennent également les ester-
lins, V. d. Chijs (pl. ï ; n° 2) et de Voogt (pl. IV,
n° 3), dont on retrouve le type parmi les monnaies
de Jean II de Brabant, Arnoul de Looz, Gérard
de Juliers, etc., qui ont tous régné à cette époque.
Restent les esterlins à la croix pattée, au type
d’Édouard I et II, V. d. Chijs (pl. XXVIII, n °i) et de
Voogt (pl. IV, nos 1 et 2). Nous croyons devoir les
placer à la dernière période du règne de Renaud I,
non seulement parce que ce type a été imité par
plusieurs princes qui ont tous vécu à cette époque,
mais surtout à cause du privilège que Renaud
reçut de faire frapper des monnaies à son effigie,
lorsqu’il eut été élevé, en 1317 , au rang de prince
de l ’empire, dignité dont ce privilège était un des
apanages.
Les monnaies à ajouter au règne de Renaud Ier
sont les suivantes :
2 e PÉRIODE.
N° 36. De Voogt, n° 5 : GIV — RP2S — S 2Î R __
N SM .
Esterlin au type brabançon, gr. 1.075,
Cabinet royal de La Haye.