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à en conclure qu’on ne faisait quelquefois que
quelques épreuves de ces nouvelles espèces pour,
voir si elles trouveraient bon accueil et que l’essai
fajt avec les pièces nommées avait échoué.
On s ’est probablement abstenu pour cette raison
de renouveler l’essai avec celles mentionnées
dans l’ordonnance de i 5oi. Nous croyons également,
en suivant l’ordre des monnaies d’argent
indiqués dans cette ordonnance, que la monnaie,
qui devait être équivalente à trois sous brabançons,
a subi le même sort et que les pièces de
deux et d’un sou dudit système ont seules été réellement
frappées, mais seulement comme pièces
d’essai, puisqu’on ne connaît jusqu’à présent,
qu’un seul exemplaire du double sou et que les
sous sont également assez rares. Nous ne pouvons
être surpris, lorsque nous voyons le duc adopter
le système brabançon, de le voir prendre également
les monnaies de ce duché pour modèle. Nous
retrouvons, en effet, ces types dans les pièces
décrites dans cette Revue (année 1872, pl. I, n° 4),
et dans Van der Chijs, n° 24. Ce sont bien là des
copies des monnaies de la majorité de Philippe
le Beau. Elles ne portent malheureusement pas de
millésime comme ces dernières monnaies, mais
leur ressemblance avec elles est telle que nous ne
doutons pas que ce sont celles dont la frappe est
ordonnée. L a lettre écrite par notre duc à la ville
d’Elbourg, le 4 juin i 5oi (pièces justificatives C),
nous fournit encore la preuve qu’on venait
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