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états qui venaient d’être soumis au pouvoir de
Maximilien en sa qualité de tuteur de Philippe.
Quoique beaucoup de ces pièces soient sans date,
on peut les rapporter à quatre périodes bien
distinctes.-
Nous avons d’abord les monnaies sur lesquelles
Maximilien ne fait mention ni de son propre nom
ni de celui de Philippe. Elles sont encore frappées
d après 1 ordonnance donnée, le 21 septembre 1480,
à Bernaert Proys, maître particulier de la monnaie
de Gueldre, et les types en sont bien conformes à
ceux des pièces forgées sous le règne de Marie
de Bourgogne et que nous trouvons mentionnées
dans le compte de Proys, traitant des monnaies
frappées à Arnhem, à Nimègue et à Zalt-Bommel,
du 5 janvier 1482 au 25 février 1484, compte cité
par M. van der Chijs, p. g5. Nous ne trouvons
aucun indice sur les monnaies à ce type permettant
de croire qu’elles proviennent de l ’atelier
de Malines. Cette circonstance nous fait présumer
que, quoique l ’ordonnance de i3 avril 1485
stipulât que toutes les monnaies, tant de Brabant
que de Gueldre et de Hollande, seraient frappées
à Malines, on n’y a pas monnayé pour la Gueldre
pendant cette période de 1482 à i486.
A la deuxième période de 1487 à 1488 appartiennent
les monnaies sur lesquelles Maximilien
prend le titre de roi des Romains ainsi que celles
sur lesquelles il est nommé, dans les légendes, en
meme temps que Philippe. Nous croyons que ces