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comte de Clèves, i 347-x368; Renaud de Schoon-
vorst, i 354-i 355 ; Godefroid de Heinsberg, i 36i -
i3g5, et tant d’autres ont adopté ce type.
Il nous semble plus que vraisemblable que le
type florentin aura passé par la France pour
arriver chez nous et que, s’il n’y paraît que sous
le règne de Jean Ier, i 35o-i 364 , il serait au moins
curieux de voir que Renaud II s ’en était déjà
servi. Il est plus plausible de croire que Renaud III
l ’a adopté, tant à .cause de ses tendances françaises,
que pour imiter le numéraire de son beaupère,
le duc de Brabant.
On sait que Renaud avait été forcé de céder,
en i 352, la ville de Ruremonde et le pays de
Kessel à son frère Edouard. Les monnaies sortant
de cet atelier doivent donc avoir été frappées
avant cette année, sauf les n°s n et 12 de la pl. IV
de Van der Chijs, qui semblent appartenir à une
époque postérieure, car le sceau à ce type n apparaît
qu’en i 36o.
On trouve aussi quelques rares monnaies d Emmène,
de Zalt-Bommel et de Maas-Bommel.
L ’histoire agitée de la Gueldre à cette époque
explique très bien ces déplacements de 1 atelier
monétaire.
Quoique M. Van der Chijs ait attribué le florin
d’or, dit Rijnsgulden, à l ’époque du rétablissement
de Renaud, nous ne pouvons nous ranger à cette
opinion, le peu de temps que dura le règne de ce
prince après qu’il eut recouvré sa liberté, ne lui