sur toutes les monnaies frappées par elle,un indic^.
auquel on pourrait les reconnaître. Cette circonstance
nous fait croire que ce double sou, qui a la
valeur du braspenning, sort de 1 atelier dè cette
ville, la fleur de lis étant un des meubles de ses
armes.
Quant aux demi sous et aux muterkens de cette
ordonnance, nous n’avons pu trouver aucun indice
qui nous permit de nous prononcer à cet égard.
La fleur de lis, qui sépare les mots de la légende
de nos nos 52g et 53o, peut avoir trait à la ville de
Ruremonde et ces monnaies appartiendraient
alors également à cette ville. Cette supposition ne
nous semble pas assez fondée, le demi sous (Van
d e r Chijs, n° 3o), dont le type est conforme à ces
pièces, devant dater d’une époque postérieure
ainsi que le prouve suffisamment la forme des
lettres.
En i 5o5, l ’autorisation donnée à la ville de
Ruremonde venait d’être renouvelée (pièces ju stificatives
D).
La première ordonnance qui suit (pièces justificatives
E). ne parle que du Clemmergulden, mais
elle nous apprend qu’il devait y avoir eu encore
quelques changements, puisque le nombre de ces
pièces au marc y est porté de y5 1/2 à tandis
qu’en i 5 o i , on n’en devait frapper que j 5. Il y a
donc une ordonnance perdue, dans laquelle il
était peut-être aussi fait mention du sou (Van d e r
C h i j s , n° 2 5) qui,par son type et ses légendes,nous