par leur air de famille avec les sous de Philippe de
Bourgogne, évêque d’Utrecht (V a n d e r C h i js , pl.
XXII, n 2 et 3), et par la circonstance qu’on en
trouvé bien'des variétés, ce qui prouve qu’il y en
a eu plusieurs émissions. Nous voyons de même,
par les différentes ordonnances concernant ces
demi-sous (pièces justificatives M, et V a n d e r
C h i js , B B et DD), que leur aloi allait toujours en
diminuant. Les actes (pièces justificatives O et Q)
nous apprennent encore que le Clemmergulden,
le double woecheij et le muterken, subirent le même
sort. La quantité de variétés du cavalier d’or qu’on
trouve s explique aussi quand on consulte ces
comptes, car il en a été frappé pour environ
i 5oo marcs pendant que Nyber était maître de la
Monnaie. Presque tous ont été émis depuis i 52i,
après que le duc, se conformant au conseil donné
par Nyber, eut consenti de diminuerle seigneuriage
de ces monnaies. Il n’en avait été frappé que
i 33 marcs avant cette année, ce qui prouve que
la prédiction qu’il avait faite au duc, qu’il ne
pouvait que profiter de cette diminution, s ’est
réalisée.
La ville de Ruremond reçoit, en i 525, l ’autorisation
de frapper des monnaies d’or et d’argent
(pièces justificatives R), à condition que les monnaies
à émettre soient pourvues des armes de la
ville Ou d’un autre signe bien déterminé qui permette
de les distinguer des monnaies ducales.
Il est dit dans ce document, en ce qui concerne