IO
« Rudulfus, Dei gratia Romanorum rex semper
« augustus, universis imperii Romani fidelibus,
présentes literas inspecturis, gratiam suam et
« omne bonum.
« Volentes spectabilem virum Reynaldum,
« comitem Gelrie, dilectum fidelem nostrum ,
« aliqua gratia prevenire, sibi liberaliter indul-
« gemus et concedimus, quod denarios monete
« Amheymensis ad valorem Sterlingorum dena-
« riorum in opido suo Amheym sub legali numis-
« mate cudi faciat et formari, dantes ei has nostras
« literas in testimonium super eo.
« Datum Wormacie x i i kal Julii, indictione x,
« anno Domini MCCLXXXII regni vero nostri
« anno nono. »
L an I 2 q o , notre comte fut autorisé à transférer
la monnaie d’Arnhem, soit à Harderwijk, soit à
Ruremonde. On n’a pas retrouvé jusqu’ici de
monnaies qui constatent qu’il ait profité de cette
autorisation, à moins qu’on ne veuille attribuer
l ’esterlin (Van der Chijs, pl. I, n° 2), à l ’un de ces
ateliers, ce qui nous semble peu probable.
Les pièces qui lui ont été attribuées par cet
auteur (pl. I, n° 1 et pl. XXVIII, n° 1 et 2), sortent
de l ’atelier d’Arnhem. Le 2/3 de gros (pl. II, n° 3)
qui fut frappé à Nimègue, appartient sans contredit
au règne de son fils Renaud II, comme
cela a été démontré par M. Meijer (1).
(1) Revue belge, 1873, p. 282.