peu le nombre, quelques-unes appartenant, à ce
que nous croyons, au règne de son fils. Faute de
documents concernant le monnayage de ces
temps, il est bien difficile de classer avec quelque
certitude les monnaies de ces deux règnes. Nous
avons cru toutefois que les sceaux pourraient
nous aider à trouver une solution, et nous nous
sommes adressé, dans ce but, à l ’archiviste de la
Gueldre, M. J . F . Bijleveld, qui a bien voulu nous
donner, avec une parfaite amabilité, tous les
renseignements demandés.
Ces sceaux présentent réellemerit une différence
notable. Ceux du comte Renaud ont tous le lion
‘non couronné et à simple queue, dans un champ
billeté, tandis que le lion est couronné et à queue
fourchue, dans un champ lisse, sur ceux du duc
Renaud. L ’orthographe du nom de Renaud ne
•varie pas, mais celle de la Gueldre est Ghelrensis,
jusqu’en i 338, et Gelrensis, après cette année.
D’après ces sceaux, les monnaies peuvent être
divisées en deux groupes, savoir : celles; frappées
aussitôt après l ’érection du comté en duché, qui
sont au lion non encore couronné et à simple queue,
mais déjà sans les billettes dans le champ, et celles,
au lion couronné et à queue fourchue, qui ont été
frappées ensuite.
Il est vrai que l’orthographe des légendes n’est
guère d’accord avec cette classification; mais
quand on pense que les monnayeurs qui étaient
au service de notre prince étaient parfois des