étrangers, on s ’explique qu’on trouve Reynaldus
et Reinaldus, Ghelrensis et Gelrensis, sur les monnaies
, puisqu’on retrouve cette même différence
dans bien des chartes de son règne.
M. Van der Chijs dit, page 27, dans une note,
que le duc Renaud II se servait aussi de mon-
nayeurs brabançons. Il y ajoute l ’ordonnance qui
a trait à ce fait et dont il donne encore une copie
page 385.
Ce document, qui se trouve aux archives de
Harderwijk, est, sinon une preuve certaine, au
moins un indice que l’atelier monétaire du duc se
trouvait dans cet endroit, en 1340.Cela nous semble
suffisant pour lui attribuer la plupart des monnaies
frappées dans cette ville, d’autant plus que le 2/3
de gros, qui a été publié par M. Meyer dans la
Revue belge, 1873, pl. IV, n° 1, et q.ui est au même
type que le 2/3 de gros frappé par Renaud II avec
le titre de comte, Van der Chijs (pl. II, n° 3), et le
quart de gros de sa veuve, Van der Chijs (pl. III,
n° 2), y furent également frappés.
Si nous insistons sur ce point, c’est que nous
croyons que toutes les monnaies sortant de l ’atelier
de Ruremonde et que M. Van der Chijs attribue à
Renaud II doivent être considérées comme frappées
par son fils Renaud III, et cela pour des motifs
que nous nous proposons d’expliquer lorsque
nous nous occuperons des monnaies de ce règne.
L a forme primitive de la queue fourchue du lion
que l’on trouve sur les quarts de gros, Van der