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demment d’une époque postérieure, comme l ’indique
leur type, mais le quart de gros, qu’on trouvera
plus loin parmi les monnaies de ce prince,
pièce^ur laquelle se trouve cette même lettre, nous
semble justifier parfaitement notre opinion, que
l ’atelier ne fut transféré à Ruremonde que sous le
règne de Renaud III.
Au commencement du règne de ce prince, l’atelier
monétaire était probablement à Harderwijk,
témoin le quart de gros de sa mère, frappé dans
cette ville, et c’est à cette époque que nous attri-
buonsles quartsdegros, VanderChijs(RenaudII),
pl. II ,n 0S3, 6; pl. XXIX, n °3, et le denier, pl. III,
n°20, ainsi que le gros que nous décrirons plus loin.
L a forme de la queue fourchue du lion est la
même que celle de la queue qui se trouve sur les
monnaies qu’on reconnaît unanimement devoir
appartenir au règne de Renaud III et diffère sensiblement
de celle sur les monnaies de son père.
En adoptant ce système, le florin d’or, au type
florentin et le gros tournois, Van der Chijs (pl. II,
n° i , et pl. III, n°22), attribués à Renaud II, appartiennent
aussi au règne de Renaud.
En premier lieu, Renaud iL n ’avait pas le droit
de frapper des espèces d’or, mais c’est une raison
insuffisante pour soutenir que cette monnaie a été
frappée par son fils ; puisque nous voyons, au
contraire, que les voisins contemporains de ce
dernier, tels que Jean III, duc de Brabant, i3 i2 -
i 355; Guillaume, duc de Juliers, i 35y-i36i ; Jean,