ner à décrire seulement les pièces qui en varient
ou qui ont été découvertes après la publication de
cet ouvrage. On trouve ces monnaies sous les
numéros ï. à 17 et 70 à 86 du livre de de Voogt.
M. de Voogt croit que M. van der Chijs s ’est
trompé lorsqu’il présume que les demi-réaux
n’ont plus été frappés après l ’année 1567. On en
trouve, dit-il, fait mention dans le procès-verbal
de l’ouverture de la boite de J.-D . Àlewyn, pour
la période de 1574 à i 58o, mais cette preuve nous
semble peu fondée, parce qu’ils y sont nommés
tantôt demi-couronnes et tantôt demi-réaux.
Le fait, qu’on ne les trouve pas dans le compte
du 25 octobre i 56g au 2 septembre 1574, s’explique
aisément par la circonstance qu’on venait d’adopter,
en i567, un tout autre système monétaire,
témoins l ’écu à la croix de Bourgogne et ses subdivisions
et le florin Saint-André. Quant à ces
dernières espèces, le florin Saint-André n’est
connu que pour i 568 et n’a été probablement
frappé que pendant cette année, car autrement
notre compte en ferait mention, aussi bien que des
autres monnaies de ce système. Bien au contraire,
nous n’y trouvons citées que des couronnes d’or,
dont nous avons décrit deux exemplaires de l ’année
1572, sous les numéros 645 et 646. Toutes les
monnaies d’après le système de l ’écu Philippus,
qui y sont indiquées, nous étant connues, nous ne
pouvons croire que ce compte soit inexact.
Il est donc probable que, si l’on trouve, dans le