prouve assez qu’elles n’ont été frappées qu’en petit
nombre.
Nous n avons pu trouver aucun indice qui pût
nous aider à découvrir lequel des Clemmerguldens
est le plus ancien. Les numéros 2,3 et 4 de M. Van
der Chijs, quoique variés, se ressemblent trop pour
permettre qu on leur assigne une date d’émission.
Cès florins sont désignés tantôt sous ce nom et
tantôt sous celui de Geldersche gulden. Ce qui est
néanmoins certain, c’est que les numéros 6 et 7 de
M. Van der Chijs, n’ont été frappés qu’en i 525,
comme nous le verrons plus loin.
Nous avons longtemps cherché parmi les sous
et leurs subdivisions, quelles étaient les pièces qui
pouvaient être données à la première émission.
Tout nous porte à croire maintenant que ce sont
les n 28 et g de la pl. XXX, dessinés par
M. Van der Chijs. Voici pourquoi : i° ce type était
deja en usage lors du règne d’Amoul, grand-père
de notre duc ; 20 la croix pattée correspond parfaitement
a celle des doubles sous, et 3° la légende :
moneta nova etc. est conforme à celle des quarts de
briquets qui datent, comme nous l ’avons vu, des
premières années du regne de Charles, et à celle
du Clemmergulden, dont la frappe venait d’être
ordonnée.
Les initiales des quatres villes principales ont, à
la vérité, disparu pour faire place au nom du duché,
mais cette circonstance s ’explique facilement car
notre duc n’était guère homme à souffrir que les