« contigerit, quod filium aliquem heredem non
« relinquat, omnia bona, feodalia vel alia, ab
« imperio descendencia, filie sue, quamcunque in
« obitu suo relinquat, recognoscimus tamquam
« a filio possidenda et ei tamquam filio conce-
« dimus in feodo danda. Nulli ergo omnino
« hominum liceat has concessiones nostras in-
« fringere vel eis ausu temerario contraire, quod
« quicumque presumpserit, indignationem nos-
«: tram se noverit incurrisse.
« Ut autem hec omnia robur in perpetuum
« obtineant, presens scriptum exinde conscribi et
« sigilli nostri munimine iussimus roborari.
« Datum apud Nussiam, vm Octobris, v indic-
« tione. »
Voy. encore, pour les monnaies de ce règne, la
Revue belge des années i860, 1872 et 1874.
r e n a u d 1 (1271-1326).
Quoique M. Van der Chijs, à la page ig de son
livre, affirme, d’après Slichtenhorst, que Renaud
avait déjà reçu, en 1282, l ’autorisation de faire
frapper des esterlins à Arnhem, il ne cite pas les
lettres patentes en vertu desquelles ces monnaies
ont été frappées. Ces lettres spnt du 20 juin de
la même année.
Ces lettres, publiées par M. Sloet (1), sont conçues
en ces termes :
(1) Oorkondenboek der Graafschappen Gelre en Zutphen, Dl. III,