lettres : CCOfn. 7?, dont on n’a pas encore trouvé
une explication suffisante. M. Serrure (i) a bien
proposé d’y voir Cornes Arneniensis, mais aucun
document ne justifie cette lecture. Dans tous les
actes officiels, les ducs de Gueldre se qualifient
bien de comtes de Zutphen, mais jamais de comtes
d’Amhem.
On ne trouve également aucun acte dans lequel,
Mathilde, tant du vivant de son époux, Jean, comte
de Clèves, qu’après sa mort, prend le titre de
comtesse de Huissen ; on ne peut donc expliquer
la légende : SOiTiFj, par comitissa Huissensis.
Et pourtant la lettre semble bien désigner la
ville de Huissen comme étanH’atelier monétaire
de cette pièce. Les armes de cette ville qu’on
trouve au revers et qui remplacent celles de la
ville d’Arnhem, confirment cette supposition.
Si l ’on accepte que la lettre fj indique la ville
de Huissen comme étant l’atelier dans lequel ce
florin d’or a été frappé, on peut en conclure,
que la lettre A désigne la ville d’Arnhem, comme
étant l ’atelier dans lequel furent frappés ceux de
Renaud III et de Guillaume. Le graveur aurait
alors négligé d’indiquer le nom du comté de
Zutphen, après GCOM, pour profiter de l’espace
qui lui restait pour mentionner l ’initiale de l ’atelier
monétaire.
x N° n g . Dans une niche gothique,-buste cou-
(1) Revue de la numismatique belge, 1847, p. u .
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