« Hec omnia et singula premissa promisimus,
« salvo per omnia iure imperii, quod speramùs per
« huiusmodi ordinationem debere recipere incre-
« mentum, commodum et honorem.
« In cuius rei testimonium, robur et notitiam
« nos Sifridus archiepiscopus, Iohannes dux
« Brabantie, Raynaldus Gelrensis et Theodericus
« Clevensis comites predicti, sigilla nostra
« appendi fecimus huic scripto.
« Actum et datum upud Wancheim, presen-
« tibus multis probis viris et honestis, anno
« Domini millesimo MCCLXX nono, quinto
« kalendas Septembris. »
Revenons maintenant à notre démonstration :
L esterlin n° 4, publié par M. de Voogt, nous
semble être une des monnaies dont il est question
dans ce traité et, par conséquent, être frappé avant
l ’année 1279. Cette pièce est une copie servile
des monnaies de Jean Ier, duc de Brabant et les
lettres D — 7£ — li — qui se trouvent dans
les cantons de la croix, prouvent à l’évidence
l ’intention absolue d’imiter les esterlins du duc
de Brabant frappés dans l ’atelier de Daelhem.
L ’esterlin au type anglais, V.d. Chijs (pl. XXVIII,
n° 2) avec le titre de Henri III, et la croix à
doubles bandes, offre, et par son type et par Ses
légendes, des arguments suffisants pour y voir
1^ même intention. Nous croyons donc que
ces pièces ont été frappées pendant la première
période, soit de 1271 à 1279. L ’esterlin et les