TA B. XXI.
P A P I L I O J U V E N A L I S \
, LE SAUTEUR TERNE.
G L Y C IN E E L L I P T I C A . N O V A SP,
LA. G L Y C IN E E L L I P T IQ U E .
P. P. alis ecaudatis fufcis: primoribus atro maculatis alboque punâatis.
Papilio Juvenalis. Fabr. Eniom. entend. V. 4. 33g. .
Se n ourrit non feulement fur la planté ici repréfentée, mais aufii fur plufieurs autre
s de la même clafle, e t s’enveloppe dans les feuilles: dans cette iïtua tion une
d’en tr’elles fila fa coque le 26 de Juillet, fe métamorphofa le 27, e t paru t le 5 d’Août.
Quelques-unes qui fe renfermèrent en Septembre e t en Octobre, ne parurent que lé
22 de Mars de l’année fiiivante. L e même infecte eft originaire deVirginie, e t dans fon
é ta t de papillon on le vo it très fouvent dans le printemps fur les fleurs de pêcher e t
de prunier. On le rencontrera aulfi dans les lieux humides dans les cours près
des maifons, e t le long des courants d ’eau dans les chemins.
La figure avec des taches blanches rèffemble à celle que l’on voit dans les deffeins dè M.
Jones, et qui eft décrite par Fabricius. Quant à l’autre, fur l’autorité de M. Abbot, nous
croyons qu’elle repréfente une différence de fexe, ou une variété. ;
Cette Glycine, qui nous vient de Kalm, eft rapportée dans l’herbier de Linnæus l’efpèce
çomofa, que Linnæus a tirée en entier de Gronovius, fans l’avoir vue de fes propres yeux, et que
véritablement nous croyons, fur l’autorité des individus originaux de l’herbier de Gronovius,-
être abfolument la même que le G. monoica de Linnæus (braSeata de Sp. PI. ed. 1.). Comme
néanmoins tout ce que Linnæus a dit de cette efpèce fe rapporte à la plante de Gronovius, et
même que la courte obfervation dans le Syft. Veg. eft empruntée de la Flora Virginica, et non
de l’original de Kalm, nous avons penfé qu’il valoit mieux donner un nouveau nom à cet
individu ainfi qu’à notre figure, et adopter la définition foliis tematis ; foliolis ellipticis Jubtus-
plojts glaucis, racemïs axïïlarïbus, legummbus linearilms.