T A B. XI.
P A P I L I O C.: A T J R E U M .
L A V IR G U L E D ’A M É R i a U E .
T I L lA A L B A , A IT . HORT. KEW. V. 1. 230.
LE T IL L E U L 'BLANC.
P. N. alis dentatis fubcaudatis fulvis nîgro maculatis; pofticis fubtus C. aureo -notatis,
Papilio C. aureum. Lirm. Syft. Nat. 7/S. Fabr. Entom. entend. V. 4. 7-S.
L a chenille fe n ourrit de la plante appebée W a rh ew , qui a beaucoup de reflem-
blance avec le tilleul que nous avons en Europe, excepté q u e lle n ’eft jamais qu’un
p e tit arbrifleau; elle mange auffi. les feuilles du fugar berry, ainli que de l’orme.
Elle fe fufpendit par la queue le 29 de Mai, fe transforma le 30, e t paru t avec fes
' ailes le 7 de Juin. ' Cette efpèce fréquente les b eux marécageux e t les bois plantés
de cbéne. Mais elle n ’eft pas très commune. L e papibon v it to u t l’hiver dans
des beux couverts, e t paroît de très bonne heure dans le printemps. On le trouve
auib en Virginie.
Fabricius obfervant une queue aux ailes inférieures dans cette efpèce," réforma le caractère
lpécifique de Linnæus. Mais comme l’original de celui-ci a beaucoup moins de faillie dans
cette partie, nous avons pris un terme moyen fiibcaudatis. Dans le Syft. Nat. la mouche éft
ditë venir d’Afie. Il eft poffible que l’efpèce Aiiatique foit diftinéte de celle de l’Amérique;
mais il eft à propos de fufpendre notre jugement jufqu’à ce que'nous connoilîions l’une et
l’autre dans tous les états.