I
«uT der breiten Sufiern Fahne groftc, fwt länglich viereckige,
aammtfarbeuG l'lckchcn , welche auf allen Seilen , aufser nicht
an der äußern Kante herunter mit einem schwarzen Streifen eingefaßt
»ind; Schwungfedern dunkel azcbgrau , an der äußern
Fahne mit grofsen lialbnmden weißen, gegen die Spilze hin mit
wdßgelblichcn, aschgrau gelüpfdien Flecken; auf der hrciten
Fahne ebenfalls mit großen oißrniigcil weißen Fled.cn; Schwanz
oben weißgrau, mil dunkelaschgrauei., wdlenförTnigm unrigel-
mäftigcn, am Grunde lustmiiicnluiBg.ndcrn brdUni Hindern;
Füße bß an die Zehen mit sehr kh-inen, dicht anliegi-ndcn, briun-
lichgraucn, roilßrbcncn und »cbwärzbrii gcslriciiellen Fcder-
chcn; Zehennakl, braun; Nägel hornbraun. Die Flügeßpitzcn
erreiclicn die Schwanzspitze.
lAnge 8i Zoll; Breite i 5. ZolL
Daz IVeibehen ßl etwa» dunkler, vorziigUch am Unlcrleibe
mit weniger M'ciß untenußchl mul der Saum der I'edcrn hrau-
AUFENTH.AI.T.
Dir Vaterland ßt Nordamerika und faß ganz Fnropa, In
Deußchlond lindet man sie in Oczlrcich , vorzüglich in Kraj-n,
Thüringen und ändern Gegenden , icdoch nicht liäußg, in ebenen
und gcbßgrgen M ildern. In Frankreich wird sie für einen
Zugvogel gchall'-n , der im Frühialir und Herbst sich in Truppen
sammelt und seine Ab - und Bi.krcße «nßiu. In Thürijigcn
bleibt sic das ganze lahr Idndurch, im M inter in FcldhöUern,
im HerUt mehr in P'eldern.
EIGENSCHAFTEN.
Mit ihren Federohren, die sich im Tode an die übrigenKopf-
fcdem anlegen, spielt »ie sehr oft, indem sie sie bald nicderlcgt,
bald in die Höhe richtet Gezähmt macht sie sonst noch allerhand
poasirlithe Bewegungen.
NAimCNG.
Sie iagt nach Feld- und M aidmäusen, Mai - und Roslkä-
fcrn und AbcndscbmclterUngcn. Auch soU ric besonders geni v or
ändern Eulen auf die Vögel gehen.
FORTPFLANZUNG.
Ihr Nest macht sic in FelseuUüfte und hole Bäume, und l.-gt
darein zwei bß vier weifse Eier. Dio Iungeu werden auch mit
Maikäfern aufgcriiltert.
NUTZEN
süftcl sie durch ihre Nahrung. Man erzählt, daß sic iu solchen
Gegenden, wo die Feldmäuse fast eine Landplage worcn,
tcharenweße herbei zog und die Felder von diesen ungebclcuen
Gästen befreite, ln der ißlicuiscben Scliweiz wird sie häufig unter
dem Namen Civetia corouta zum Vogelfang gebraucl.l um! von
Liebhabern ilircs poßirlichcn Betragens wegen in Käfigen geliaiten.
FEINDE
haben sie woWmit den übrigen Ueincn Eulcnartcn gemein.
IAGD UND FANG.
Sic nird leicht mit der Flinle erlegt, besouclcrs, wenn sie ihre
ausgellogenen Iimgcn auf den Bäumen füttert. Mit Leiiiiru-
then werdeu die -Allcu beim Neste gefangen. Aurh konir
sonlorneé» do pcliles raie» noirâtres et arquées; quelque» plumes
du milieu de» couvorturc» supérieures des aile» onl sur le côlé extérieur
de la barbe qui est le ]>lu» large quelque» lâches barlon-
gue» coideur de velours ct entourées de tous le» côtés, cxceplé
»ur Icborél cxicrieur ver» le bas, d’une raie noire; les pennesde»
ailes »ont cendré foncé, ornées sur le côté extérieur de ia barbe
de grande» tache» blanches semicicurlaircs ; mais ver» la poinle
ces taches »ont d'uu blanc jaunâtre avec un poinüllemenl cendré;
le côté large de la barbe est pareillement marqué de grandes taches
ovale» blanche»; le dessus de la queue est grU blanc avec dosbaa-
dcs ondulrusea et irrégulière» cendré foncé, ¡ilu» larges el plus cohérente
» entre elles ùla base. Le» picdssont recouvert» aux doigts
de plume» Iré» ptlllc» et très loulTues gris-brunâtre, marquées do
peUU traits noirâtres ct coukur de rouille; les doigts sont nuds ct
de couicur brune; les ongle» couleur de corne brune. Les pointes
des aiJe» vont jusqu'au buut de 1a queue.
Longueur 8. pouces 5. ligne». Envergure i5. pouce».
La femelle esl d’une couleur un peu plu» foneee; le dessous
du corps surtout est moin» mélé de bianc, et le bord des plu,
me» esl plus bnui.
PATRIE.
Ij patrie est le Nord de l’Amerique el la plus grande parlie
de l’Europe. En Allemagne il habile l’Aulrkho surloul la Car-
niole, la Thuringc el autre» eonlrces , mais il n’est pas commun.
Il vil dan» le» foréla tant de la plaine, que de» montagne». En
France on le regarde comme un oiseau de passage qui se réunit
en troupe» cn automne pour passer dans d’autre» climats ct qui
revient aussi en troupe» au prinlems. En T’iiuringe il esl oiseau
sédentaire et passe l’hiver dans le» bois entourés dcchomps; en automne
c’est dan» le» ehainps même quil se tient de prcfercuce.
QUALITÉS.
Cet oiseau aime beaucoup à jouer avec Je» aigrettes dont sa
léte est orné-e ct qui à la mon de l’animal se rabattent sur les autre
» plume»; oa le voit tantôt le» dresser, tantôt les rabaisser; «t
en g- lierai lor» qu'il est apprivoisé il se foil remarquer par des allures
cl du» mouveraens Irez comiques.
NOURRITURE.
n donne la chasse aux mulot», aux souris de bois, aux hannetons,
aux bouziersct auspapillotis de nuit. C’est aussi, dil-on,
de tou» les bibous celui qui fait lu plus la guerre aux oiseaux.
PROPAGATION.
Il fait son nid dans les rocher» caverneux et dans le» creux
de» arbre» ci il j pond de deux a quatre oeufs de coulcui- bUuchc.
UTILITÉ,
trc» utile par la manière II n donl il se nourrit. On
raconte qu’on l’a vu arriver par troupes dons les contrées qui
eloicnt désoleé» par le» muIoU el purger le» rhamp» de cc» liôlc»
mcoinwodes. Dou» la Suisse indienne oii il porte le nom de Ci-
v ella cornuta on s'en sert fré-qucmiuenl pour prendre les oiseaux.
Les amalcur» les üeunent aussi cn cage pour jouir du comique
de ses allure».
DOMMAGE
B n’en cause aucun du moius que nous sachions.
hUNlÉRE DE LE TLTR OU DE LE PRENDRE.
On le tuo assez facilement au fusil, surlout lorsqu’il donne
â manger â ses petits sur les arbres où il» sc tiennent perchés après
avoir quitté le nid. Plus âgés on les prend avec des gluaux qu’on
place auprès de leur aire, Si on connoit ica trous caverucux ou
Q a