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FALNK DU CAl.CAIRt; CAKBOMFÉRE DIÍ LA IJELGlQUIí. FAUNE DU CALCAIRE CARBONIFERE DE LA BELC.IQLE
ASH »Ii». Par la forme allongée et légèrement comprimée de son ouverture, elle a quelque ressemblance
i>'ü tiens Itov I»!!; KnrÈtHH.
II III IV V VI avec certaines espèces du genre Gomphocmis cl constitue en quelque sorte un intermédiaii'e entre
celui-ci et le genre auquel elle appartient.
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G. GIUBE nos OL. L.-(!.üc Köninck. . ,
— p.iBADOXicuii. J- lie C. Son erby. . .
• Gisements el localités. — Ce Gyroccras parait être l'une des coquilles les plus caractéristiques
• 3 — AicocEiiAS. G. zu Minister - . . du calcaire carbonifère moyen; il a été découvert par M. Ed. Dupont dans les calcaires d'Anseremme
— cONSonniNüM. L.-G. lio Köninck. , . * (assise lllc); de Furfooz (assise IV//) et des Panquys (assise IVi ) ; il est rare partout.
' 0 — I.\TEBMEDIVSI. » . . .
7 — PRORINOUCJL. » . . . 2. GYROCFiRAS PARADOXICUM, J. de C. Sotverby.
S — TESSELL.AIM. » . . .
1 (Pl. XXXil, FLG. 3.)
» 2 5
ORTIÎOCERA P. ÎRADOXICA. J. de C. Sowcrby, 5824. Miner. Conchology, t. V, p. 81, pl. 437.
II ressort cie ce Inhleaii que le genre Gyrocems n'est pas ropréseiilé dans les assises fl el V,
qu'il a altciiit son maximum de cleveloppfiincnl clans l'assise III et qu'il a eu le m(5me nombre do
rcprésenlaiils dans les assises I, IV et VI, une espèce étant commune aux assises III et IV.
•1. GYROCERAS GICI iEROSn i , L.-G. de fioninck.
(Pl. XXXll, 1, 2.)
Coquille de moyenne taille, composée d'un et demi loiir de spire. Si j'en j n g e par les cinq
exemplaires mis à ma disposition et qui sont les seuls qui soient connus, la courbe de la spire ne
représente pas une spirale régulière, et l'exlrémité terminalo se projette en avant par une courbe
jjcaucoup moins prononcée que celle de la première moitié initiale; il en résulte que la coquille
est beaucoup plus longue que large.
La pointe initiale est légèrement obtuse; quoique je sois parvenu à l'isoler complétemcHt, il m'a
été impossible d'y découvrir la moindre trace de cicatrice. Cette pointe initiale est r approchée de la
paroi dorsale de la spire vers laquelle elle s'incline; elle laisse subsister au centre de la coquille
une ouverture légèrement ovale dont le grand diamèti'e possède environ d centimètre. A une pelilo
distance de son origine, la spire possède une section faiblement ovalaire; mais en se développant
colto forme s'accentue davantage, en sorte que l'ouverture est sensiblement plus baute que large.
Le bord supérieur de l'ouverture est légèrement éclianci'é et ses bords latéraux soni sinueux.
Les cloisons, dont les suUires sont droites, sont l'aiblemeiit concaves et assez éloignées les unes
des autres; le nombre ne doit pas en être très élevé et ne dépasse |)as la dizaine. Le sipbon est
extrêmement minc e , cylindrique, continu et situé très près <lu bord convexe, à peu près comme
cliez le Nautilus ajdoslonnis, J. Pliillips (|)l. XXXI I , fig. -X). Lu dernière loge est ti'ès spacieuse
et occupe environ les deux liers de la longueur totale de la spire.
La surface est tout à fait lisse; je n'y ai observé <iue queltjues rides irrégulières; le Ici est excessivement
mioce et son épaisseur ne dépasse pas celle d'une feuille de papier à écrire.
Dimensions. — Le diamètre vertical du plus grand des spécimens observés est de 11 centimètres;
son diamètre transverse est de 7 centimètres; la liauteur de l'ouverture est de G ccnlimèlrcs et sa
largeiu' de o centimètres.
Rapports et différences. — Pa r sa structure externe celte espèce est très voisine du G. cxpansim,
L. Sicmami; elle s'en distingue iumiédiatement par le moindre développement do sa spire el surtout
par la situation do son siphon qui est venlrul cliez elle, tandis qu'il est doi'sal dans l'espèce que je
viens de citer. Le G. semicircuiaro, E. d'Eicbwald, est plus grêle et la section transverse de sa spire
esl circulaire.
PARADOXA. J, F l emi n g , 1 8 2 8 . Ilislorij of ßril. anini., p, 2Î)2.
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GÏROCF.R VS —
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— ' l ' - J ' Bi g ' l j y , 1878. 'l'hesaurus devonico-car boni ferns, p. 5 4 3 .
Quoique j e ne sois pas parvenu à rencontrer un spécimen de cetle espèce ayant conservé un tour
de spire complet, je ne conserve pas le moindre doute qu'elle ne doive faire partie du genre auquel
je la rapporte. La courbure de l'unique fragment que j'ai eu l'occasion d'étudiei-, suiïirail d'ailleurs
pour s'en coiivainci'c. C'est en complétant la courbe fournie par ce f r agment , (pie j e suis arrivé à
tracer la figure 3 de la planche XXXI I , qui , à mon avis, doit reprcsenlor approsinialivement
celle d'un indi\i(lu à peu près complel.
D'après celle indication le diamètre de la coquille a dû èlrc assez g r a n d ; comme celle d'auti'es
espèces congénères, elle n'était probablement conq>osée que de deux tours de spire et ces tours do
s|.iro onl dù èlro assez dislaüts l'un do l'autre, et laisser subsister un Irès gr and vide au centre
de la courbe.
La section transverse de la spire est sublriangulaire ou, pour mi eux di r e , semiforme; la partie
ventrale qui forme la base du f i a n g i e est déprimée el occupe la plus grande largem^; elle est
légèrenionl creuse el bordée latéralement par des angles aigus dont les côtés prolongés se rejoigueul
par une courbe régulière, produisaiu ainsi à leur point d'intersection une faiblo carène médiane qui
sei'l de limite au bord dorsal.
Les cloisons ont dù être nombreuses el profondes, si j'en juge par quelques traces qu'il m'a été
possible d'observer; les dernières ne sont distantes les unes des autres que d'environ k-Vi millimètros;
leurs sutures ventrales sont forteraent recourbées en arrière cl subanguieuses; leurs sutures
laterales i,o le sont pas moins et forment avec les oxtrémilés des sutures ventrales un angle
Irès aigu de chaque côté des cloisons.
Le siphon est relativement épais; son diamètre n'a pas moins de 3 millimètres à la dernière