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Aperçu historique. — L. Agiissiz avail crabord classé une ospèco de Pehdodus (P. acuminalus)
parmi ies Psammodus el plus l a r d o n 1 8 3 8 , parmi les Chomatodtis. Ea 1 8 4 0 i l . U. Owcii a créé
ie genr e on faveur d'une espèce (|ui lui a paru dislincle de celle décrile pa r L. Agassiz, espèce
(ju'il a dédiée à la comlesse de Hastings sous le nom de P. Hastingsioe. Depuis ce moment le genr e
a été géné r a l ement admis.
Distribution géologique. — Ce genr e esl exclusivement c a rboni f è r e el se trouve à pou pi'ès éga -
lement r epr é s ent é dans les assises inférieure s et supérieiM'cs du calcaire de celle formation. C'est
ainsi que certaines espèces sont assez abondant e s dans le calcaire supé r i eur des environs de Ri chmond
en Yorkshi r e el de l'Ilinois a u x Êl a t s -Uni s , el d'autres dans le calcaire inférieur d'Armagli
en Irlande. En Relgicjue le g e n r e est r epr é s ent é pa r u ne seule espèce , provenant du calcaire carbonifère
supé r i eur de Visé (assise Yl ) .
P E T A L O D U S H A S T I N G S I . E , R. Oi v c n .
PET.VLODUS HASTI.SGSI.E. R. O w c i i , 1 8 4 0 . Odontography, p. ü l , p ! . X X . Ü , f i g . 3, í , ü.
— — L. Agas s i z , ! S 4 0 . Recherches sur las poissons fossiles, i. I l l , pp. 1 7 5 et ZU.
— iiASTiNGsn, J . -E. Po r t l o ck, 184Ô. Report on the geol. of the County of Londond., p. 4 6 8 ,
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— 1IASTIXGS1.Î. C . - G . G i e b c l , 1 8 4 8 . Fauna der Vorwelt, B d . I, T l i e i l . I l l , p, 3 4 3 .
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— — F. - J . Pi e i e t , -1834. Traité de paUonl., t. I l , p . 2 7 1 .
— I1.VSTIXCS11. F. M' Coy, 1 8 3 3 . Brit, paloeoz. foss., p. 6 ô 3 .
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— — W. - I I . Baily, 1 8 7 3 . Figures of char act. brit. fossils, p. 1 2 0 , pi. X L l , fig. I I .
— — J . - J .Bi g s b y , 1 8 7 8 , Thesaurus devonico-carboniferus, p. 3 6 1 .
Dents à couronne pétaloïde, mince, convexe exl é r i eur e inent et de forme su b t r i a n g u l a i r e ; le côté
opposé est f a ibl ement concave et bordé à sa base pa r un certain n omb r e de plis de ganoïne ,
imbriqués et parallèles ent r e e u x ; le n omb r e de cos plis peut varie r de cinq à dix. La sur f a c e extérieure
aussi bien que r int é r iour e est minc e et polie sur les spécimens de b o n n e cons e rva t ion; leur
bord supé r i eur est garni d'ime série de fines sirios verticales, qui n'atteignent pas absolument
l'extrémité de ce bord el n'en altèrent a u c u n eme n t le tranclumi. Le bord inférieur de la sur f a c e ext é -
rieure de la couronne a une forme s igmoida l e , c omme le mo n t r e la figure 7 de la planche VJ ;
le bord inférieur de la surface inl é r i eur e qui s'étend pr e sque de la moitié plus bas que celui du
côté opposé esl de forme subs emi - c i r cul a i r e. La r a c ine occu[)e presque la moitié de la longueur de la
dent; elle est linguiforme, légèrement épaissie inférieuremont et ii-régulièremont striée en long.
Dimensions. — Le plus gr and des échantillons belges qui me soit connu, mais dont la conse r -
vation laisse à désirer, a une longueur totale de 20 millimèlres et u n e l a rgeur de 32 millimèlres;
la longueur de la r a c ine n'est q ue de 9 millimètres envii'on, du côté int e rne de lu d e n t ; exl é r i eur e -
ment elle doit avoir me s u r é approxima t ivemen t i o millimètres.
Rapports et différences. — Selon 31. F. . i l 'Coy, l'espèce désignée pa r L. Aga s s i z , sous le nom de
P. Unvissimus, sans aut r e indication, est identi(j;uc à celle q u e j e viens de dé c r i r e. D'un aut r e coté,
les meilleures autorités en ce genr e , telles que Sir Phi l ip Grey de Malpas, Egerton et Lord Enniskillen
inclinent à croire que le P. acuminalns, L. Agassiz, ne rcpi'ésente q u ' u n e variété assez conslante
du P. Huslingsicu J'ajouterai qu'il ne serait pa s impossible que l'espèce géné r a l ement désignée
sous le nom de P. reclus, L. Agassiz, ma i s qui ne ressemble en r i en à celui que le Colonel
(,') Quarterly Journal of the geological Society of London, t. XVHI, p. 102.
FAUiNE DU CALCAIRE CARBONIFÈRE DE LA BELGIQUE. 51
J.-E. Portlock a figuré sous ce môme nom, ne soit qu'une variété du P. Hastingsioe ou, pour mi eux
dire, qu'il ne représente que des dent s latérales de la même espèce. En efTet, ces dents qui se ti'ouvenl
toujoui's avec les véritables P. Hastingsioe, n'en difl'èrent que par
la faible longueur de leur couronne et l'absence complète de symé t r i e
dans sa forme : ce qui tend à conf i rme r cette o p i n i o n , c'est que l'extrémité
supé r i eur e et plus ou moins anguleuse de la couronne se irouve tantôt
rejetée à droi l e , tantôt à g a u c h e de dents ayant exactement la même
forme géné r a l e , de façon que les une s sont représentées par la p r o j e c -
tion A el les autres par la projection B du d i a g r amme ci-joini, fait d'après
nature.
Une forme semblable, dont ma l h e u r e u s eme n t on n'aperçoit pas la racine, esl représentée pa r la
figure 8 de la pl anche VI. Il est probabl e que son bord supé r i eur , pr e sque rectiligne, provient de ce
que la dent occupait dans la gueule de l'animal une place ))lus reculée encor e que celles donl je
viens de parier et qu'ainsi l'angle supérieur , se t rouvant r e j e t é davant age encore en avani , a pres-
(pie complètement disparu.
Gisement et localités. — Le Petalodus Hastingsioe (el qu'il est géné r a l ement admis par les
paléontologistes les plus distingués de l'Angleterre et de l'Écosse et tel que j e l'ai vu désigné dans
les pi'incipales collections publiques et privées de ce pays , tel aussi que j e viens de le décrire, est
une espèce qui n'est pas fort r a r e dans le calcaire c a rboni f è r e supé r i eur du Yo r k s h i r e où il se t rouve
pi'incipalement aux environs de Ri c hmo n d ; il est plus a b o n d a n t encor e dans celui des environs de
Boith, près Glasgow. Je dois c ependant avoue r que je n'ai pa s tous mes ajiaisements sur l'idenlilé
de cette espèce avec celle pr imi t ivement désignée sous le même nom pa r Ri cha rd Owe n, et que
cet éminent zoologiste indique comme ayant été recueillie dans le calcaire carbonifère inférieur
d'Armagh, en I r l a n d e ; le doute sur cette identité m' a été inspi r é , non- s eul ement pa r la différence
du gi s ement , mais encor e et surtout par la différence qui existe dans la forme publiée par
M. R. Owen et celle géné r a l ement admise. C'est aux paléontologistes anglais à éclaircir et à
décider cette question.
En Belgique, trois échantillons en ont été découverts dans le calcaire carbonifère supé r i eur de
Visé (assise VI). Ils ont été figurés tous les trois. Il n'en a été renconU'é aucune trace dans le calchaire
c a rboni f è r e inférieur.
m . CrNnR : A N T L I O D U S , J.-S. Nccbcrry el A.-H. IVorlkm, 1 8 0 6 .
S y n . Ci ioj iATODi ' s ( p a r s ) , L. Agassiz, 1 8 5 8 .
Denis transverses, elliptiques, c omp r imé e s , conc avo- convexe s , dont la partie supé r i eur e est
semblable à celle des Petalodus et ordina i r emeni bordé e à sa base par quelques plis imbriqués
de ganoïne. Leur r a c ine est très courle, obsolète et pr e sque nulle.
Happons et différences. — L' abs ence pr e sque complète de r a c ine ne permet pas de confondr e
les dent s de ce genr e avec celles des Petalodus, dont la r a c ine osseuse est souvent irès longue.
Il ne serait cependant pas impossible qu'elles appa r t ins s ent au même g e n r e que ces dernières et
qu'elles n'en différassent que par la position qu'elles ont occupée dans la gueul e de l'animal.
Aperçu historique. ~ En 1 8 3 8 , L. Agassiz a placé u n e espèce de ce g e n r e parmi ses Chonmtodus,
à cause des plis imbr iqué s qui ornent la base de sa c o u r o n n e ; il l'a même confondue avec
son Chomatodus linearis, avec lequel elle n'a c ependant pas la moindr e ressemblance . En 1 8 6 6 ,
MM. J . -S. Newb e r r y et A.-IL Wo r t h e n ont créé le g e n r e Antliodus en faveur de neuf espèces de
l'Illinois, auxquelles MM. S' - J o h n et A.-II. Wo r t h e n en ont a jout é encore deux autres en 1 8 7 3 .