pas figurée, il parait que Pallas (1) a décrit ce puffin sous le nom de Proccllaria
aequinoclialis Liuué, oiseau, comme ou sait, différent sous tous les rapports de celui
dont nous traitons. Pallas y rapporte encore la Proccllaria curilica de Pennant (2).
Quoiqu'il eu soit, la description et la figure exacte que nous donnons de l'espèce des
mers du Japon, mettra les naturalistes à portée de juger eux-mêmes, si cet oiseau
peut être rapporté à des espèces antérieurement établies.
Longueur totale, 14 pouces. Aile, 10 pouces 2 lignes. Queue, 3 pouces 4 lignes,
lîcc: longueur depuis le front, 1 pouce 2 lignes; hauteur en avant des narines, 3
lignes et un quart; largeur près de la base, 5 lignes et demie. Tarse, 1 pouce 9
lignes. Doigt du milieu, sans l'ongle, 1 pouce II lignes. Longueur de l'ongle représentant
le pouce, 2 lignes et un quart. La première rémige qui est la plus longue
de toutes, dépasse de 3 pouces et demie les rémiges du second ordre.
lîcc noirâtre, tirant au brun rougeàtre sur les côtés des mandibules. Pieds d'un
brun jaunâtre, souvent très-clair. Teinte du plumage, d'un bnm fuligineux, 'foncé
sur les parties supérieures, plus clair sur les inférieures et passant au grisâtre ou au
gris blanchâtre vers la gorge.
LES ALBATROS. MOMEDEA.
1.) L'ALBATKOS à QUEUE COURTE. DIOMEDEA BRACHTURA. Pl. 87, figure d'un individu
cà teintes foncées, réduite à la moitié de la grandeur naturelle. — Buffon (3), qui
a le premier figuré cette espèce, l'avait mal à propos regardée comme formant une
simple variété du grand albatros. L'adulte a été depuis décrit et figuré dans les planches
coloriées et par Gould. Nous n'en possédons que deux individus; l'un adulte,
provenant de la mer de la Chine et un autre plus jeune, tué lors de la traversée
d'un navire hollandais de ces mêmes parages au Japon: le premier a été figuré dans
les planches coloriées, et on voit la figure du dernier sur la planche 87 de notre
ouvrage.
Nous nous bornons ici à rappeler que cette espèce, très-bien décrite par nos prédécesseurs,
se distingue de toutes les autres par sa queue assez courte, et par son
bec large et comme tronqué perpendiculairement à sa base.
LES OOëLAJTDS, LARUS.
1.) LE coëLAM à (JUEUE 501RE. LARUS MELAJCRUS. Pl. 8 8 , figures de l'adulte en habit
d'été et d'un jeune individu, réduites à deux tiers de la grandeur naturelle. —
Il ne nous est parvenu des mers du Japon qu'une seule espèce de goéland, figurée
et décrite dans les planches coloriées n». 459 sous le nom que nous lui conservons.
Ce goéland paraît représenter, dans les mers du Japon, le goéland à pieds bleus,
Larus canus, des mers d'Europe. Il est de la même taille que cette dernière espèce,
k laquelle il ressemble aussi en général par la distribution de ses teintes; mais il
(1) Zoograpliia, II, p. 314.
(2) Arclic Zoology, II, p. 530.
(3) Pl. eiil. 963.
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s'en distingue au premier coup d'oeil par les caractères suivants. .Son bec est plus long,
plus ureux et orné de teintes plus vives, comme d'une bande transversale foncée.
Dans les adultes, la queue, au lieu d'être d'un blanc uniforme comme dans le Larus
canus, offre vuie large bande noire; la teinte du manteau est beaucoup plus foncée,
et les grandes rémiges ne présentent du blanc qu'à leur extrémité. Les jeunes, au
contraire, ont, par rapport à leur teintes, la plus grande analogie avec ceux du goéland
à pieds bleus, quoiqu'ils s'en distinguent constamment par leur queue noirâtre
jusque vers sa base.
Longueur totale, dans le mâle 16 pouces; dans la femelle, 17 pouces. Ailes, dans
le mâle 13 pouces; dans la femelle 14 pouces. Queue, 5 pouces à 5 pouces et demi.
Bec: longueur depuis le front, 1 pouce 7 à 1 pouce 9 lignes; hauteur, 6 à 7 lignes.
Tarse, 1 pouce 9 lignes à 2 pouces. Doigt du milieu, sans l'ongle, 1 pouce 4 lignes
et demie. Pouce, 2 lignes.
LES NIKONDELLES DE MEK. STEKNA.
1.) L'HIRONDELLE DE HIER FBLIGINETÎSE. STERNA FÏLIGINOSA; Pl. 89, figurcs de l'adulte
et de deux jeunes individus. — Il parait que cette espèce est répandue dans
la plupart des mers situées sous les tropiques. Wilson (1) a décrit et figuré un
individu provenant de l'Amérique; nous en avons reçu, du Japon, d'autres absolument
semblables à ceux de cette dernière contrée, et Gould (2) en a rapporté de
la Nouvelle Hollande des individus, qui paraissent encore être en tout point semblables
à. ceux des localités que nous venons de citer.
Les adultes ayant été souvent décrits, il ne nous reste qu'à faire observer que les
jeunes ont la queue beaucoup moins développée que les vieux et que leur plumage
est d'un brun noirâtre uniforme, clair et tirant au grisâtre sur les parties inférieures,
ou même au blanchâtre sur le bas-ventre; enfin que les plumes des ailes offrent à
l'extrémité des bords blancs plus ou moins prononcés.
( I ) Pl. 72, fig. 7.
12) Voir ses Birds of Australia, vol. TU, pl. 32.
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