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Angleterre.
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la patrie est l'Afriquo septentrionale jusqu'en Syrie et an S^ndgal, qui se montre
.wssi sur les îles de la Méditerrauée, et dont on a même rencontré un individu en
LES EIIIOREAUX.
1.) I E EinoREAu coMMra. ARDEA HïCTicoRAx. Le biboroau commun du Japon dont
nous ayons reçu des individus dans tous les âges et en assez grand uLbre, ne
présente aucune difeeucc d'avec celui d'Europe, qui habite encore, suivant Riippel
(1) 1 Egypte et la mer rouge et, suivant Pallas (2), les bords de la mer noire
et de la mer Caspienne.
LES BUTORS.
1.) LE BRROYOFFILTM. ARDEA STEHAIUS. - Le butor commun d'E.irope se trouve,
sun^nt Ruppell (3), en Egypte, ar Nubie et en Abyssinie ; Pallas (4) constaté
qu.l frequente les eaux de la Russie et de la Sibérie occidentale jusqu'aux bords
du Léna et nos voya^urs en ont recueilli, an Japon, des individus, ek tout point
semblables à ceux tués en Europe. ' '
2.) LE EUIOR GOISAGÌ. .UÌDEA GOISAGI. Pl. 70, figures de l'adulte et de la ieune
femelle, reduites aux deux tiers de la grandeur naturelle. - On trouve la description
et une figure de cette espèce dans les planches coloriées no. 582 En voici
quelques détails supplémentaires.
Longueur totale , 18 pouces. Aile, 10 pouces. Queue, 4 pouces 3 lignes. Bec:
longueur depuis le front, un pouce et demi; depuis l'angle de la bouche, 2 nonces
3 lignes; hauteur, 6 lignes et un tiers; largeur, 6 lignes. Tarse, 2 pouces 7
lignes. Partie nue de la jambe, 9 lignes. Doigt du milieu, sans l'ongle, 1 pouce
7 lignes. Ponce, 9 lignes. & ^ L ^
Queue faiblement arrondie. Première rémige de 7 lignes et trosième rémige de 3
lignes plus courtes que la deuxième qui est la plus longue de toutes.
LES BUTORS - NAIWS.
1 . ) LE BUTOR-HAI^ SCALAIRE. ARDEA SCAPULARIS. - Nos voyageurs nous ont fait
parvenir du Japon et des iles de la Sonde un petit héron, qui parait offrir la plus
grande analogie avec l'espèce introduite par Liebtcnstein (5) sous le nom d'Aidea
scapularis et décrite sous ce même nom par Wagler (6). La description que Wao-ler
a donnée des teintes du plumage de cette espèce se rapportant parfaitement aux iii-
(1) L. c. p. 121.
(2) L, c. , II, p. 126.
(3) L. c., p. 121.
(4) L. c. , H, p. 125.
(5) Catalogue, 1823 ,' p. 77,
(C) Systema avium , Ardea no. 35.
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dividus du Japon, il serait inutile d'en réproduire ici la description, et il sulllra
de donner les indications suivantes servant à reconnaître l'espèce telle qu'elle existe
au Japon.
^Longueur totale, 15 pouces. Aile, 7 pouces 4 lignes. Queue, 2 pouces 9 lignes,
lîec : longueur depuis le front, 2 pouces et demi ; depuis l'angle de la bouche, 3
pouces 3 lignes; hauteur, 7 lignes; largeur, 6 lignes. Tarse, 2 pouces. Partie nue
de la jambe, 7 lignes. Doigt du milieu, sans l'ongle, 1 pouce 9 lignes. Pouce, 10
lignes. Première rémige, égale t\ la troisième, et d'une ligne plus courte que la
deuxième qui dépasse toutes les autres. Queue, un peu arrondie.
LES IBIS. IBIS.
L) L'IBIS KIPPOÎÎ. IBIS NIPPON. Pl. 71, figure d'un individu adulte, réduite à un
tiers de la grandeur naturelle. La découverte de cette belle e.spèce est due ¿\ M.
de Siebold; mais n'en ayant rapporté de ses voyages qu'un seul individu, je«ne encore,
elle avait été établie d'après cet individu dans les planches coloriées n». 351.
Nous compléterons l'article sur cette espèce contenu dans l'ouvrage que nous venons
de citer, en donnant de ce bel oiseau quelques détails descriptifs accompagnés
de la figure d'un individu en plumage parfait.
Longueur totale, 2 pieds 6 pouces. Aile, 15 pouces 9 lignes. Queue, 6 pouces.
B e c : longueur depuis l'angle de la bouche, 6 pouces 5 lignes; hauteur, 10 lignes;
l a r p u r , 10 lignes. Tarse, 3 pouces. Partie nue de la jambe, 1 pouce 5 lignes.
Doigt du milieu, 2 pouces 5 lignes; ongle de ce doigt, 6 lignes. Pouce, 10 lignes;
ongle du pouce , 4 lignes et demie.
B e c , sensiblement courbé. Tête en grande partie couverte d'une peau nue, qui
monte, en longeant le bord postérieur de l'oreille, sur l'occiput, et qui s'avance en
pointe jusque vers le menton, précisément sous l'aplomb de l'angle postérieur des
narines. Doigts antérieurs réunis, à la base, au moyen d'une membrane échancrée
qui s'étend jusqu'à la fin de la première phalange de ces doigts. Queue faiblement
arrondie. Première rémige de 14 lignes, deuxième de 6 lignes plus courtes
que la troisième, qui ne dépasse guère la quatrième, quoiqu'elle soit la plus longue
de toutes. La nuquo est garnie d'une huppe touffue composée de plumes étroites qui
tombent jusqu'iY la base du cou.
Pieds et peau nue de la téte, d'un beau rouge. Bec, d'un brun violacé, passant
au rouge à l'extrémité du bec. Ongles, d'un brmi couleur de corne, tirant au jaunâtre
vers la pointe de ces organes.
Plumage des adultes, d'un beau blanc, offrant, sur la queue et les rémiges, une
j o l ie nuance aurore. On observe, dans les jeunes individus, une forte nuance couleur
de plomb sur le cou et le dos, et le blanc dos autres parties est en général
moins pur que dans les adultes.
LES GRUES. CRUS.
1 . ) LA GRUE COMMUNE à LOHG REC. GRUS CINEREA LONGIROSTRIS. Pl. 12, (figure réduite
à uu (piart de la grandeur naturelle). — Ou sait que la grue commune se trouve dans
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