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quième ou sixième des rémiges primaires. La queue, plus claire il l'extriimité que
sur les autres parties, est ornée eu dessus de cin([ baudes foncées. La lace iul'érieure
des ailes offre nue teinte brunâtre, variée de blanc jaunâtre .sur les couvertures
inférieures.
2 . ) LA. CHOUETTE JIACROUKE DIT JAPOS. STKIX RUFESCENS. Pl. X , lÎgUrC d u Ulàlc, rCdnite
à la moitié de la grandeur naturelle. — Les voyageurs iiollandais qui ont exploré
le Japon ont rapporté de ce pays nue cUouetle parfaitement semblable par
son organisation à la clionette macroure d'Europe, Strix uralen«is, Pallas, mais
qui s'en distingue constamment par sa taille moins forte, ainsi que par ses teintes
tirant fortement sur le brun-roux couleur de rouille.
Cette chouette cifre les dimensions suivantes. Longueur totale, d'environ dix-huit
ponces. Ailes du mâle, de onze pouces et demi; de la femelle, de douze ponces et
un quart. Queue de huit ponces à huit pouces et demi. Doigt du milieu, sans
l'ongle, mesuré depuis le point de réunion avec le doigt interne, à peu près un
pouce. Le bec de cette chouette offre absolument la même forme que celui de la
chouette macroure d'Europe, et il est également jannâtre de couleur. • Les narines,
en forme d'ovale très-alongé et obliquement disposé, s'ouvrent vers le haut sur le
bord antérieur de la cire. Les yeux ne sont pas très-volumineux pour la taille de
l'animal. L'ouverture externe des oreilles forme, dans les individus empaillés, une
fente d'environ dix lignes de longueur. Les tarses sont couverts de tous côtés
de plimies très-serrées, qui s'avancent aussi sur les dessus des doigts recouvrant
même en grande partie les trois plaques dont l'extrémité des trois doigts se trouve
pourvue. Le doigt interne est plus court de deux lignes que celui du milieu, et l'extérieiu
est de deux lignes plus court que l'interne; le pouce enfin est encore plus
court que l'externe. La plante des pieds est gai-nie d'aspérités tr.ès-fines, et les
doigts olfreut à leur extrémité, en bas, un tubercule très-développé. Les ongles sont
assez lono-s, mais grêles et ils offrent une courbure assez douce; leur face inférieure
excavée est très-étroite; l'ongle du doigt du milieu a comme d'ordinaire son bord
intérieur évasé; ils sont, en général^ d'un brun couleur de corne plus ou moins
foncé et passant au jaimàtre vers la base des ongles. Les ailes ne paraissent recouvrir,
lorsqu'elles sont pliées, que la moitié antérieure de la queue. La cinquième
rémige est ordinairement la plus longue de toutes, quoiqu'elle ne dépasse que de
très peu l'extrémité de la quatrième; la sixième, qui est un peu plus longue que la
troisième, est plus courte d'environ cinq lignes que la cinquième; la deuxième est
un peu plus courte que la septième, et la première n'atteint que peu au delà de
l'extrémité de la première des rémiges secondaires. Les cinq premières rémiges ont
leur bord extérieur dentelé; mais ces dentelures, assez profondes sur la première
rémige, le sont moins sur la deuxième, et peu sensibles sur les trois sniviintes. On
remarque en outre, sur les bords extérieurs de la deuxième jusqu'à la cinquième des
rémiges primaires, des échancrures assez sensibles; et les quatres premières rémiges
ont aussi leur bord interne fortement echancré. La queue est assez longue et étal
é e , absolument de la même manière que dans la chouette macroure de l'Europe;
c'est à dire, que les pennes externes sont plus courtes de plus de deux pouces que
les internes, et (|ue la distance comprise entre les extrémités de ces pennes est
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beaucoup moins considérable dans les pennes externes que dans celles du milieu.
La texture et la disposition du plumage est absolument la même que dans la chouette
macroure de l'Europe. 11 en est de môme de la disposition des teintes du plumage
en général, laquelle offre cependant les modifications suivantes. Les teintes
en général, notamment celles des parties supérieures, tirent fortement sur le brunroux
couleur de rouille sale, les taches foncées du dessus de la tête et des parties
postérieures du cou sont plus larges, il en est de même de celles qui ornent les
parties inférieures de l'oiseau et qui sont souvent entrecoupées par de fines raies
ondées d'un bnni pâle; le haut de l'aile, offrant peu de taches, est souvent d'un
brun uniforme; les plumes des jambes sont variées de taches brunes; la queue n'est
pas ornée d'une bande blanchâtre à l'extrémité, et les bandes de la queue sont
un peu plus étroites et presque toujours assez irrégulières, et incomplètes sur la
paire mitoyenne des pennes.
Des quatre mâles que nous avons examinés de cette chouette, trois sont absolument
semblables à celui dont nous avons donné la figure; le quatrième offre des
teintes un peu plus foncées. La seule femelle au contraire dont nous possédons la
dépouille, est remarquable par ses teintes très-foncées. Les plumes du disque facial
tirent sur le brun noirâtre, celles des pieds sont également d'un brun très-foncé;
les couvertures inférieures de la queue sont brunes et pourvues sur le bord de
leurs barbes, de taches blanches beaucoup plus petites que d'ordinaire La teinte
claire des parties inférieures est un brun roux jaunâtre sale; les parties supérieures
enfin tirent plus fortement sur le roux que d'ordinaire, et les taches claires dont elles
sont ornées sont le plus souvent très-étroites et peu apparentes; il en est de
même des bandes de la queue, dont on ne voit guère que les traces sur les pennes
mitoyennes.
LES PERCHE UR S.
L E S CHÉLIDONS
L E S HIRONDELLES. HIRDNDO.
1.) L'iIIGOIfDELLE DE CIIEMIIVÉE COMMIIHE. HIRUjVDE RUSTICA. LcS l l i r O u d e l l e S d c chcminéc
communes observées par nos voyageurs au Japon et à l'ile de Java sont parfaitement
identiques et tellement semblables à celles qui habitent l'Europe, que nous
n'avons pu trouver des caractères suffisants, pour les considérer comme appartenant
à une i-ace diverse ou à une simple variété locale. Ces oiseaux offrent absolument la
même taille, les mêmes dimensions relatives de leurs parties, les mêmes formes et la
môme distril)ulion des teintes; plusieurs individus, tant de ceux tués au Japon que
de ceux pris à Java, ne présentent même pas la plus légère différence avec ceux
de l'Europe; d'autres au contraire s'en éloignent par certaines marques que nous
n'avons pas encore observées parmi les individus de l'Europe; ces marques cependant
sont peu sensibles, et se bornent à la forme du bec, qui est tant soit peu plus