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le front, 10 liones et demie; largeur, 3 pouces et demi; hauteur, 3 pouces. Les
proporlious relatives des rémiges ne présentent aucune dilTérence sensible. Comme à
l'ordinaire, la première rémige égale la plus longue des grandes couvertures extérieures
de la queue. La deuxième égale à-peu-près la cinquième, et la quatrième n'est qu insensiblement
plus courte que la troisième qui est la plus longue de toutes.
LES ORPNÉES. ORPIIEUS.
1.) L'or.RNÉE OREIELON ROUX, ORMEUS AMIUROTIS. — Cette espèce a été établie et
figurée dans les planches coloriées, n» 497, sous le nom de Turdus amaurotis. Llle
ne parait pas appartenir au nombre des oiseaux rares an Japon, d'oii les voyageurs
hollandais en ont adressé un bon nombre d iudividus au Musée des Pays-Bas. M. de
k i t t l i t z a observé cet oiseau dans File de Boniu, et en a donné plusieurs figures,
d'abord dans les Mémoires de l'Académie de St. Pétersbourg, 1830, p. 33 sous le nom
d'Oriolus sqnamiceps; puis dans ses Kupfertafeln, Frankfort, 1833, Pl. 12, fig. 1,
p. 8, sous le nom de Galgulus amaurotis.
Ailes: du mâle 5 pouces, de la femelle 4 pouces 6 lignes. Queue: du maie, 4
pouces 7 lignes; de la femelle 4 pouces 3 lignes. Bec: longueur, 10 lignes; largeur,
3 lignes et deux tiers; liauteur, 3 lignes. Tarse, à peu près 11 lignes. Doigt du
milieu, 8 lignes. Première rémige dépassant de 7 à 8 lignes la deuxième des grandes
couvertures extérieures des ailes. Deuxième rémige égalant en longueur la neuvième.
Troisième, intermédiaire entre la cinquième et la sixième. La cinquième est
la plus longue de toutes. Troisième, 5me et 6ni<= des rémiges primaires échancrées
à la barbe externe. Queue presque coupée carrément à l'extrémité. Bec noir.
Pieds bruns.
La femelle est d'une taille un peu moins forte que le mâle; aussi offre-t-elle des
couleurs du plumage tant soit peu plus pâles. Voyez du reste, pour les teintes de
cette espèce, la description accompagnant le n°. 497 des planches coloriées, et celle
donnée par Mr. de Kittlitz.
LES CINGLES. CINCMIS.
1.) LE CINGLE BE PALLAS. GiNCLiis pALLASii. — On doit la première connaissance de
cette espèce à Pallas, mais il l'a mal i propos regardée comme variété du Cincle
d'Europe (1). Les individus qu'il avait examinés, provenaient du lac Baical, de
Kamtchatka et des iles situées à l'est de cette presqu'île. Les voyageurs hollandais
ont envoyé du Japon les dépouilles de cet oiseau, où il parait remplacer le cincle
ordinaire. On l'a regardé à tort comme fréquentant l'Europe. Une espèce analogue
par ses couleurs uniformes, mais à teintes plus claires et il bec beaucoup plus grêle,
habite le Népaul (2). Des individus japonais, l'adulte et le jeune, ont été figurés
par Gould (3), et on en trouve la description dans le Manuel d'Ornithologie (4).
(1) Zoographia, I , p. 426, ligne JO»«.
(2) C'est le Cinclus tenuiroslris , Goald, (igiiré antiricurcmcnl par ccl aulcuv sous le faux nom de Cinelus
i ' a l l a s i i , voir Uimalajali Birds, Pl. 24.
(3) Birds of Europe, l'I 8.j.
(4) 111, p. 107.
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Voici quelques indications relatives aux dimensions des principales parties de cet
oiseau. Ailes, 3 pouces 7 lignes. Queue, 2 pouces 2 lignes. Tarse, 1 pouce 2 lignes.
Doigt du milieu, 9 lignes. Bec: longueur, 8 lignes; largeur, 2 lignes et 2 tiers;
hauteur 2 lignes et 2 tiers. La première rémige dépasse de 3 lignes la plus longue
des grandes couvertures extérieures de l'aile. La deuxième rémige égale presque la
troisfème qui est la plus longue de toutes. Bec d'un brun peu foncé. Pieds tirant
fortement au blanchâtre.
LES ACGENTEURS. AGCENIOR.
1.) L'ACCENTETJR ORBIDAIRE ROUGEâTRE. ACCENTOR MODULARIS BUBIDTIS. Pl. 32. — Le
Japon produit un Accenteur, qui présente tant, d'analogie avec l'Accenteur ordinaire
d'Europe, (A. modularis), qu'il ne parait, pour ainsi dire, former qu'une race locale
de cette espèce européenne. Les seules difl^érences que j 'ai pu trouver dans ces deux
oiseaux sont que la race du Japon paraît offrir une queue un peu plus courte et que
SCS teintes présentent des modifications assez sensibles. Ces modifications consistent
dans les points suivants. Le brun du dos et des ailes tire fortement au pourpre. On
ne voit pas des taches foncées sur la tête et le cou, qui sont d'un brun rougeâtre
terne tirant au gris foncé sur le dessous de la tête et du cou, ainsi que sur toutes
les plumes des parties inférieures, qui présentent une teinte à peu près uniforme et
n'offrent pas la moindre trace des taches foncées longitudinales qui ornent les flancs
de la race européenne. Pour le reste, ces deux oiseaux se ressemblent sous tous les
rapports.
Les détails suivants sont empruntés à l'individu figuré sur la planche 32.
Longueur de l'aile, 3 pouces 6 lignes et demie. Queue, 2 pouces. Tarse, 9 lignes
et demie. Doigt du milieu, 6 lignes et deux tiers. Bec: longueur, 5 lignes; largeur,
2 lignes et demie; hauteur, 2 lignes. La première rémige dépasse d'une ligne
la plus longue des grandes couvertures extérieures de l'aile; la deuxième est intermédiaire
entre la sixième et la septième; la quatrième, qui est la plus longue de toutes,
ne dépasse cependant que fort peu la troisième et la cinquième.
LES TROGLOBYTES. TROGLOBTTES.
1.) LE TROGLOBTTE ORBINAIRE. TROGLOBYTES VULGARIS. Lc Troglodyte du JapOn,
indiqué dans le manuel d'Ornithologie (1), comme formant une espèce particulière,
ne parait différer du Troglodyte ordinaire de l'Europe que par ce que les teintes de
son plumage sont ordinairement un peu plus foncées que dans les individus habitant
le centre de l'Europe. On sait cependant que les teintes de cet oiseau varient plus ou
moins sous ce rapport ; que les individus de la Sardaigne (2) paraissent constamment offrir
des teintes assez foncées, et qu'ils ressemblent par conséquent, comme cela a aussi
quelquefois lieu avec les individus du centre de l'Europe, tout à fait à ceux du
Japon. Ces observations nous engagent à ne point séparer ce Troglodyte du Japon
( 1 ) Tome I I I , p. 161: Troglodytes fumigahm.
(2) Kiister, don.s l'Isis, IS.Sfi, p. 225.
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