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les ])lumcs du devant du moiiloii, et deux soies plus fortes et assez louftues qui sortent
de chaque eôlé de la région du l'rein, près du bord de la mandibule supérieur
e , au milieu de la distance comprise entre les narines et l'angle do la bouebe. Les
yeux sont de grandeur moyenne; le tonr des yeux est garni de petites plumes assez
serrées et complètement développées. Les plumes de la région des oreilles sont assez
longues, mais étroites. Quant à la structure du plumage en général, elle est
comme dans nos gobe-mouches d'Europe. Les ailes recouvrent:, lorsqu'elles sojit
pliées, pbis de la moitié de la queue; elles sout passablement pointues. La première
rémige ne dépasse que d'une ligue la deuxième des grandes couvertures de l'aile ; la
deuxième rémige est plus courte de quatre lignes que la troisième et la quatrième,
qui sout d'égale longueur et les phis longues de tontes; la cinquième est intermédiaire
entre ces deux rémiges et la deuxième. La deuxième, la troisième et la quatrième des
rémiges sont échancrées à leur barbe interne, mais ces échiinerures sont peu profondes.
La troisième, quatrième et cinquième des rémiges primaires sont rétrécios à leur barbe
externe, mais également d'une manière peu sensible. La queue, composée de douze
pennes, est un peu eu toit et presque carrée à l'extrémité; la paire interne de ses
pennes, ainsi que la paire externe, sont cependant im peu plus courtes que les autres.
Les plumes des jambes recouvrent sur le devant la base du tarse, qui est
peu élevé, peu fort et latéralement comprimé; je n'ai pu découvrir qu'une seule division
transversale des téguments du tarse, elle se trouve vers le bas près de la plaque
très-basse qui recouvre la base des doigts. Les doigts sont grêles, mais le pouce
est plus vigoureux que les autres doigts; les doigts externe et interne sont d'égale
longueur et plus courts d'environ une ligne et demie que le doigt du milieu; ces
deux doigts sont armés d'ongles beaucoup plus faibles que le ponce et le doigt
du milieu. Les ongles sont en général assez courbés, pointus, fortement comprimés,
un peu excavés en dessous et poiu-vus à leur face latérale d'im sillon assez prononcé.
L'ongle du doigt du milieu a sou bord interne mi peu évasé; la couleur des
ongles est, comme celle des pieds, d'un brun foncé.
Cette espèce présente un système de coloration assez uniforme. La teinte dominante
est un brim de canelle, plus vive sur les côtés de la tête et sur les bords des
plumes de l'aile que sur les autres parties, tirant au rougcâtrc sur les dessus de la
queue, passant au bnm foneé sur les plumes des ailes, et faisant place à une teinte
blanche assez pure sur les couvertures inférieures de la queue, comme sur le milieu
du ventre et de la poitrine. Le milieu de la gorge tire égiilemcnt sur le blanch;itre.
Les couvertures inférieures des ailes sont plus claires que la teinte dominante et tirant
im peu au jaunâtre.
3.) LE GOEE-MorcuE jiYLOciiARE. itiTiscicAPA iiîLocuARis. Pl. XVII. Nous u'avons reçu
de cette espèce qu'un seul individu, sans indication du sexe. Ce gobe-uionehc, ayant
le bec plus fort et plus haut que d'ordinaire, il s'éloigne plus que les autres espèces
japonaises, des c.spèees types de la famille dont nous traitons; aussi ollre-t-il
certaine analogie avec les Hylocharis et avec les Vireo, qiioiqn'il ait le bec plus
court que les oiseaux compris ordinairement dans ce dernier genre. Qu(ii(ju'il en
soit, la description et la figure qiie nous en donnons, rncttronl ceux, ipii s'ociMiperont
par la suite d'une monographie des gobe-mouches à menu; de classer (tonvcnabh'-
ment un oiseau, dont les caractères sont peu tranchauts el qui parait appartenir au
nombre de ceux, qui font le passage d'un genre ou d'une famille à l'autre.
Longueur totale d'environ cinq pouces et demi; longueur des ailes, de deux pouces
et un quart; longueur de la queue, d'un pouce et de dix lignes et demie; hauteur
du tarse, de sept lignes et demie; longueur du doigt du milieu, de cinq ligues et
demie; longueur de l'ongle de ce doigt, d'à peu près deux lignes; longueur du
pouce, de trois lignes; longueur du bec mesuré depuis l'angle de la bouche, de sept
lignes; mesuré depuis le front, de quatre lignes; largeur du bec près du commencement
du front, de deux lignes et demie; hauteur du bec près des narines, d'à
peu près deux lignes.
Le bec est d'un brun-noir, court, robuste et aussi haut que large près des narines;
la mandibule supérieure est sensiblement courbée vers le devant, où elle se prolonge
en une pointe peu saillante, un peu arrondie et pourvue, de chaque côté d'niie
tres-faible échanerure. Les orifices des narines, en forme d'ovale peu alongé et horizontalement;
disposé, s'ouvrent vers les côtés du bec. On voit dos soies raides et fortes
en bas de la région du frein, sur le bord de la mandibule supérieure, et des soies
semblables mais plus courtes, parmi les plumes qui recouvrent le menton et le dessus
do la base du bec. L'oeil est de grandeur moyenne et le tour des yeux est revêtu
de petites plumes passablement serrées. Les ailes, étant peu longues, elles ne recouvrent,
quand elles sont pliées, guère plus du tiers antérieur de la queue. La
première rémige est très-étroite et petite, elle ne dépasse que de deux lignes et
demie la deuxième des grandes couvertures de l'aile. La troisième rémige est d'égale
longueur avec la quatrième; la cinquième n'est que d'une ligne plus courte que^cos
deux rémiges, et l'extrémité de ces rémiges est distante d'à peu près quatre lignes de
l'extrémité de la deuxième rémige. La deuxième, troisième et quatrième des rémiges
priman-es sont un peu échancrées à leur barbe interne, et la troisième, quatrième
ainsi que la cinquième des rémiges sont faiblement rétrécies à leur barbe externe. La
queue, composée de douze pennes, est tant soit peu arrondie vers les côtés, et la paire
mitoyenne de ces pennes est un peu plus courte que les suivantes. Les pieds sont
en général faibles pour la taille de l'animal, quoique parfaitement développés dans
toutes leurs parties. Le tarse est de hauteur moyenne, comprimé et recouvert par
devant, en grande partie, d'une seule pièce; on distingue cependant, vers le bas du
tarse, une plaque aussi haute que large et suivie de trois plaques assez basses, dont
l a dernière est contigue aux plaques qui revêtent le dessus des doigts. Les doio-ts
sont faibles; l'externe, qui est un peu plus long que l'interne, atteint jusqu'à "la
moitié de la longueur de la dernière phalange du doigt du milieu. Quant aux ongles,
celui du pouce est un pou plus fort et ceux des doigts externe et interne sont
plus faibles que celui du doigt du milieu, qui est un peu évasé à son bord internetous
ces ongles sont, du reste, comprimés, excavés à leur face inférieure, et d'un
brun clair, ainsi que les serres.
Le plumage de cotte espèce offre des teintes peu variées et peu vives. Le dessus
est d'un vert-brun olivâtre, tirant au jaunâtre sur le croupion et passant, sur la
queue, au brun rongeàtro pâle. Les ailes sont d'un brun pâle, et toutes les plumes
de ces parties onreut des lisérés d'un jaune grisâtre, assez larges sur les couvertures
moyennes. Les cotés de la tête offrent une teinte un pen plus claire que celle qui
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