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Kcliiuocaetiiii acutliisliiifii^ li î iik et Otto.
Nous avions cru jusqu'à [iresoiit, que rexcmplaire dessiné en 1836 au jardin botanique de Berlin olait le seul
existant en Eurojie, les autres iiulividiis, qu'on trouvait sous le même nom dans plusietu-s collections, appartenant tous à
notre E c l i i n o c . e x s c u l p t u s . Cepeiulant nous trouvons dans le Botanical magazine (t. 3047.) la ligure d'une plante,
nommée Mammi l l a r i a f l o r i b u n d a , qui probablement non seulement est un Echinocactus, mais qui parait même être
notre espèce. I^a forme générale de la tige tuberculeuse, la position, la forme et les couleurs des fleurs ressemblent tout
à fait à notre ligure, et on ne peut pas distinguer, si les fleurs naissent des aréoles ou des aisselles. M. l î o o k e r , qui
a décrit cette plante d'après un dessin, et n'a pas vu l'exemplaire vivant, n'a pu distinguer non plus, d'oii sortaient les
fleurs, et il s'est laissé séduire par les tubercules de la tige, à la prendre pour une Mamniillaire. Mais il y a encore un
autre motif à croire, que c'est un Echinocactus, c'est que Chile est la patrie de la plupart des Echin. tuberculeux, et que
nous ne connaissons encore aucune espèce de Manunillaire de ce pays.
L ' E c h i n . a c u t i s s imu s est as sez semblable à P E c I u n . e x s c u l p t u s , mais il en diffère par sa forme globuleuse
un peu oblongue, son sommet déprimé, et ses 18 côtes verticales. Le s côtes sont composées de tubercules, portant
les aréoles sur leurs faces supérieures aplaties, et numies au dessous de l'aréole d'une pointe plus ou moins aiguë.
Le s épines sont au nombre de 13 — 14, droites, d'un blanc sâle à lour base, brunâtres à leur extrémité; au milieu du
duvet il y en a 3, qui sont posées en ligne verticale, et cel les - c i sont entourées de 10 — 11 autres, rayonnantes. Le s
centrales sont uji peu plus longues et plus fortes, que les extérieures.
En été les fleurs sortent des aréoles du sommet. L e tube est muni d'écaillés embriquées, appliquées, libres vers
leur extrémité. L e s pétales sont d'un rouge vi f , jaunâtres à leur ba se, et les intérieurs no s'étalent pa s , mais restent
érigés, de manière, que la corolle ne parait jamais s'ouvrir parfaitement. Le s étamines sont très nombreuses, plus courtes
que les pétales intérieurs, et ont des anthères d'un jaune pâle. L e style dépasse les filamens, mais il est à peine
un peu plus long, que la corolle. Il est de couleur rose à son sommet, et se termine en 8 stigmates jaunes.
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