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Celle iilantc, conmie et repamhie dans les collections depuis une dizaine d'annees, mérite, malgré sou extérieur
peu agréable, d'être cultivée avec le plus grand soin, puisque ses fleurs sont à peu près les plus grandes et les plus belles
de tous les Cierges coiuuis. JMais il parait, que pour parvenir à une perfection à pouvoir fleurir, elle doit être placée
en iixce d'un mur réfléchissant les rayons du soleil, ou elle peut étaler ses longs rameaux, sans se trouver gènce. Nous
croyons, qu'excepté le jardin botanique de Berlin, elle n'a encore fleuri en Europe nulle part.
L e Cereus s e t a c eus a des rameaux trigones, rampans et poussant de nombreuses radicules latérales. Les
rameaux ont une longueur de 1 — 2 pieds, sur un diamètre de 6 — 12 lignes. Les aréoles sont quelquefois très rapprochées,
.sur d'autres rameaux très éloignées (jusqu'à 1 Vî pouces) ; elles sont à peine convexes, garnies d'un duvet blanc
et de 2 — 4 aiguillons grêles, roides et courts, d'un brun jaunâtre, et entourés de 8 — 10 soies blanchâtres, plus longues
ipie les aiguillon.s, souvent étalées vers les deux côtés.
Les fleurs paraissent à l'extrémité des rameaux anciens, devenus de consistence ligneuse. L'ovaire est garni
de tidiercules et d'épines, le tube presque nu, muni de quelques écailles éparses; les sépales sont linéaires, verts. La
corolle campanulée est composée de pétales larges, blancs, jaunâtres à leur base, dentelés à leur sommet. Les filamens
et les anthères sont jaunâtres, ainsi que le style, qui est un peu plus long que les étamines, et se termine en 15 — 16
stigmates.
Le Cereus extensus Salm a tant de rapport avec le s e t a c e u s , qu'il est quelquefois difficile de les distinguer.
Les aréoles du s e t a c e u s ne sont pas toujours munies de soies, et les fleurs de l ' e x t e n s u s , qui ont été observées
à Munie et à Herrnhausen (par M. We n d l a n d ) , o/Trent peu de différence dans les charactères essentiels.
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