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Xoiis possiidon.s déjà plusieurs ligures des lleurs île celle espèce anciemiemeiil connue, mais elles ne son! pa^
assez exactes. et celle, que M. De C a n d o l l e a publiée dans les Plantes grasses, est faite d'après un exemplaire desséche.
Pour faciliter la comparaison des trois espèces, qui ont le plus de rapport entre elles, le Cer . H o o k e r i , Pliyll
a n l h u s et lat i f rons, dont le premier a déjà été figuré (voyez tab. V.) nous faisons suivre de près les deux autres,
le P h y l l a n t h u s d'après un excellent dessin, que M. le prince de S a l m Dyç k a daigm; me communiquer.
IJC C e r C U S P h y l l a n t h u s ne se distingue du H o o k e r i que par les fleurs, qui paraissent au mois de Juillet,
s'épanouissent le soir, restent ouvertes pendant une seule nuit et ont une odeur agréable, mais faible. L'ovaire est oblong,
un peu renflé et parsemé de petites écailles nues. Le tube grêle a une longueur de 10 à 12 pouces., et la corolle
un diamètre de IVi pouces. Les pétales sont d'un blanc verdàtre, 19—20, disposés sur 2 rangs. Le fruit mtir (Fig. 2.)
est de la forme d'un oeuf à 8 côtes obtuses. Sa couleur est un beau pourpre, et il renferme quantité de graines noire.s,
l i s s e s , réniformes (Kig. 3.).
€ e r , latiffouii Z n c c .
Cette belle plante, qui n'a encore fleuri qu'une seule foi à Munie, fut introduite en Europe par M. le baron de
K a r w i i i s k i . Tandis que la plupart des autres Cierges ailés, du moins des espèces méxicaines, croissent comme parasites
sur le tronc et les rameaux de divers arbres, le l a t i f r o n s croît en pleine terre dans la région tropique du Mexique,
e t ses ramilications larges s'étalent sur les rochers à une longueur de 10 à 15 pieds. Dans nos serres les rameaux n'atteignent
jamais une telle grandeur, cependant ils sont bien plus grands, surtout plus larges, que ceux du Phyllanthus.
duquel on les distinguera aisément en comparant la crénelure des bords.
Les fleurs ressemblent un peu à celles du Hooke r i , mais elles sont plus grandes, les pétales plus allongés,
le tube beaucoup plus long et plus grêle, d'un rouge pâle et brunâtre, l'ovaire tout à fait nu, ce qui donne lieu à croire,
que le fruit, qui jusqu'ici est inconnu, sera de forme diflérente.
D'après la flgure du C. o x y p e t a l u s , publiée par M. De Candol l e dans la Revue des Cactées, il y a quelque
rapport entre cette espèce et la nôtre, mais la description n'étant pas faite d'après nature, mais seulement d'après un
dessin très imparfait, envoyé du Méxique, nous ne pourrons pas certifier l'identité, ni la différence de ces deux espèces.
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