«mmmmim^'
&m kM
Mm
• i t "
É
vm
m
m
mm
m
J E c l i f i i o | i ! i i ^ m i i l t i p l e i L Ziicc.
Le genre Kchinops i s , que SI. Z u c c a r i n i a ¿tabli et en a fixé les charactires, embrasse les espèces de
Caclées, que^l-on avait jusqua présent comprises sons lo nom de C i e r g e s en bonle. Tontes ces plantes fnrent
d'abord rénnies au genre Echi no c a c t u s , lorsque leurs fleurs étaient inconnues. Puis regardant les analogies do la
forme des lleurs avec celles des Cierges, on établit le groupe: Cerei globosi , et y admit lo m u l t i p l e x , oxygon
u s , E y r i e s i i , etc. M. L ema i r e , ayant observé la germination de plusieurs de ces espèces, y trouva la plus grande
ressLblance avec celle des E c h i n o c a c t u s , et proposa de les réunir à ce genre. Mais comme les charactères essentiels
des fleurs et de la floraison no permettent pas cette réunion, et que cependant l'insertion des étamines diffère beaucoup
des Cierges vrais, nous admettons le genre E c h i n o p s i s , comme M. Z u c c a r i n i Ta établi, et nous y comprenons les
espèces suivantes:
1) E. multiplex,
21 E. oxygona,
3) E. c amp y l a c a n t h a Pfr. (Cer . leucanthus ; le nom doit être changé, parceque la fleur blanche n'est
pas un charactère spécifique, et quo même plusieurs autres espèces ont les fleurs beaucoup plus blanches).
4. E. Z n c c a r i n i i Pfr. (Cer. tubiflorus. Le nom devant être changé, puisque tous les Cierges et les
Echi,.opsis ont les fleurs tubuleuses, je crois devoir imposer à celte belle espèce le nom illustre de l'auteur du genre).
5) E. Eyriesii,
6) E. turbinata,
7) E. Schelhasii.
Les C. d e n u d a t u s et g i b b o s u s (Pf. cnum_ p. 73 et 74) sont de vrais Echinocactus elle p u l c h e l l u s (p. 74)
est selon M. Z u c c a r i n i , malgré l'analogie de son port avec les Echinopsis, nn vrai Cierge.
Notre E. mu l t i p l e x est aujourd'hui une plante très commune, parcequ' il se multiplie à l'infini par des rejets
latéraux. Les rejets sont d'abord grêles et cylindriques, mais après quelques ans le sommet s'engrossit et la plante
ressemble à une boule, fixée sur une base grêle ligneuse. Lorsque la plante a sa forme régulière, chaque aréole a, outre
9 - 1 0 aiguillons extérieurs, 4 épines centrales; mais ce nombre se diminue quelquefois jusqti' à un seul.
Depuis 1834 nous connaissons les lleurs superbes de l'E. mul t iplex. Elles paraissent au mois de Juillet et
„e s'ouvrent qn'nne seule foi, comme les Cierges. Elles sont de couleur rose et d'une odeur forte et agréable. Elles
s'épanouissent le soir et restent ouvertes pendant 24 - 2G heures. Ce qui est le plus remarquable, c'est l'insertion des
étamines, dont la plupart sont insérées au fond du tube et se tenninent en faisceau épais sur le bord antérieur de
la corolle, tandis que les autres sont soudées entre elles et avec le tube jusqu' à l'orifice de la corolle et y forment un
cercle libre, séparé de l'autre faisceau. - Le frait mûr est une baie verte, parsemée d'écaillés petites et laineuses. Les
graines sont noirâtres, minces, et présentent en gemtant 2 cotylédons tout à fait semblables à ceux de l 'Echinoc
a c t u s cornigerus (De Candol l e mémoire t. 10. f. 6).
m
m »@S>Ô'ÎS—J
i S H