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M . b i c o l o r l i c hm.
U-aprcs la description de cette espèce, que M. L ehmann a publiée eu 1830, on ne croirait pas, que la M. nivea,
décrite en 1835 par M. W e n d l a n d , puisse être la même, et cependant un grand nombre d'individus originaux, récemment
introduits da Méxique, que j'ai eu occasion d'étudier exactement, et dont je possède moi-même plusieurs variétés,
ra-a donné la conviction qu'elles ne diffèrent en aucmi point essentiel. C'est surtout le nombre et la longueur des épines
centrales, sur lesquels on a établi ces deux espèces, mais il existe tant de formes intermédiaires entre la M. b icolor à
2 épines centrales (de 5 - 6 lignes) et la n ive a , qui en a 4, dont la supérieure est la plus longue ( 1 2 - 1 5 lignes),
qu'il est impossible de les séparer l'une de l'autre.
La tige est généralement cylindrique, d'un diamètre do IV. à 3 pouces, et pousse des rejets latéraux. Sa couleur
est d'un vert grisâtre et ses mamelons sont très petits et serrés. Les aisselles sont garnies de faisceaux épais de
laine blanche, ainsi que les aréoles. Les épines extérieures, au nombre de 16 - 20, étalées à droite et à gauche, sont
très grêles, d'une longueur de 2 - 3 lignes, blanches; les centrales sont plus longues, roidcs, blanches et noirâtres a leur
somiLé. Dans quelques individus on n'en trouve que 2, l'une dirigée en haut, l'autre en bas, de longueur presqu'égale
(de 5 - 6 lignes), dans d'autres U y en a 4, dont souvent l'inférieure est plus longue, que les autres (do 4 - 5 Ugnes),
dans d'autres" enfin il y en a 3 - 4 de longueur inégale, la supérieure polUcaire, les autres de 6 - 9 lignes.
Les fleurs de cette espèce n'out été observées que depuis 1837. Elles sont d'un rouge vif, assez petites ot
disposées en zones autour du sommet.
n y a encore plusieurs espèces très voisines à la nôtre, qui jusqu' à présent ont été considérées comme bien
distinctes. Ce sont la M. super text a Mart, , acanthopfegma L e h m. et e legans D e C a u d. La première
se distingue surtout par le duvet de ses aréoles, qui est d'un brun orangé, et par ses épines centrales blanches, très
raccourcit, l'acanthoplegma par sa forme globuleuse ou ovoïde et sa couleur verte, et la M. e l e g a n s est encore
un objet de beaucoup de doutes, puisque nous ne savons pas précisément, si nous la possédons dans nos collections, ou
non'^ Ayant vu des plantes originaires, qui présentent des charactères, dont les uns appartiennent à l'une de ces especes,
les autres à quelque autre, je crois, que toutes ces espèces'pourraient bien n' Être que des variétés séminales d'une seule,
les différences connues des fleurs n' étant pas assez prononcées, pour pouvoir les prendre pour base de division.
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