R O U T E PA.R M ER D 'A S T R O S A N A U P L IE .— R O U T E D E N A U P L IE A É P ID A U R E . —
Notre traversée d’Astros à Nauplie de Romanie ne se fit qu’à force de rames; à un vent presque
continuellement défavorable, phénomène assez rare dans la saison où nous naviguions en ces parages
succéda un calme profond qui s’étendit sur toute la mer. Cependant nous arrivâmes au port, dans '
plusieurs
Après un séjour de coùrte durée, nous allâmes visiter le président Capo-d’Istrias pour lu i faire
nos adieux. Il nous accueillit fort bien, et nous apprit qu’il venait de recevoir une lettre de M. de
Polignac, dans laquelle ce d ernier le ffiÉflÉde vouloir b ien accorder sa bienveillance aux membres delà
I l nous parla d’une décoration qu’il se proposait de donner aux Français qui s’étaient distingués en
Grèce, et des embarras fâcheux que lui suscitaient de toutes parts les exigences ambitieuses d’un
grand nombre de chefs grecs, hommes dont le courage avait été utile au5|
la guerre, niais chez lesquels, pour la plupart, l’in capacité, l’esprit turbulent et le patriotisme peu
confier, surtout alors qu’il s’agissait de tout créer, de tout organiser.
Ayant pris congé du président, nous allâmes sur la route de Ty rinthe, où nous vîmes toutes les
dames élégantes de la ville; la plupart étaient habillées à la française. L ’arrivée du prince A. Hypsilantis,
dont nous occupions le logement, précipita notre
Lors de notre arrivée au port d’Epidaure, un
par un vent contraire, qui nous empêclia de nous embarquer immédiatement comme nous en avions
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tion. Nous errions au milieu-des ruines, quand un chasseur, accompagné de plusieurs personnes,
d’Epidaure.
le remit à
que nous eûmes avec lui il nous dit qu’il n’approuvait pas l’expédition militaire de la Morée, pour
laquelle la France faisait d’inutiles sacrifices, à cause de l ’ignorance et de la démoralisation des Grecs.
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chez un peuple incapable d’apprécier le service qu’on veut lui rendre, dont l’intelligence s’est abrutie
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