H
,sur un bouclier; et cela pane qu'ils se sont conduits en toute
fiinëonstancg damé mamèpe irréprochable, parce qdff^fffit^ftié^
les bipffmtèursffupeuple.
Jrohias, èmena à chacun des juges eù*dess greffiers, les présents
régies par la loi
Les j M i b n t e s ï | le- retour de séëjjm
magistrats, ils veilleront à ce qu'il J
dé ^transport convgnablés^et à ce que lès 'hérauts de ^atggMSjgl
« ce/ effet se conforment aux tdppffAtpJù 'd^rf^décnet
Ijgrurfysée à >chaçui} 'des juges.' „ '<.
■ ■mP.^ÉPmOXivi. . v K SEBA^pOKBri^DIX-SBPX CEMTS
DÉCRET DES HABITANTS d’xDRAMYTE.
ffrojet de décret atréle et propose par les archgntês el sur
lequel 'le sénat a délibéré
par le ’beunle<dffkm ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^Mnotre ami,
sentiments biëïïvàllànt? pour notre ville, a eu, pendant son séjour
au milieu de nous,, une ^coMmtçiWéprpc^^ÿet^gne.Æ nos
âèux villes, qi&il a jugé1 a^G^èguitè %‘tjustice lesvaffaires portées
^^^^ÆbunafiMès^W&^^M eiuésAéçnu^^^^fireféranti
alitant qéïl est pdjsibléï réconcilier les,parties, il a souvent
terminé les différends à Vamiable, dune mamére~honorable et
juste,1§n.empfi>j'an% poùr y parvenir,tous les moyens?p,o'ssiblésJ •
^ffÉnipcrile,. £-*''}ÿ-'i
'LÙÀ\sênat et le peuple ont^écr^^^^gu^uff^yU^f
TirkbajUe et Iphicrate recevront ’des WSfffmors de la solennité
des j'eux.................................................................................
Approuvé.
HONNEURS
; - ffrojet^të^écrët arrêté
lequel le sénat a délibéré.
peûpj?
^.•ÊM^^ ^ ^ Ê ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ v ^mislïnction'e^j^^^gue:
sa conduite,pendant sonjejour a Adramyte a été digne Je noir»
\ - 0 l l é ^ ^ S ^ a patrie ^é^confornKmux ^ ^ ^ ^ ^ ^ ,
' ' fârùidéranl aussi ^uffphicratè,jJ}îs^Isochrfsus, sofa grqffieQ1
I d rempli sa charge^vec^lâ ^disunctiqmtâ convient à un homme
sage;
f Considérant enfui qu'il est honorable pour le peuple d’Adra-
myte de récojnpenserd'esJiommes de bien,
v' jg;?^ étédécrété "dansm6ffe^%èrmUM^^^:
Que des 'éloges seraient adresses rà Timocnte et à Iphicrate,
qu’ils seraient couronnés doits deux d\urïé^cp0,bnné- d’:br; qu’au
jugèoMêMemitiune statue dairain; quels ’greffier serait peint
1 AvrtcrpiTTrfo; 'signifie ordinairement propréteur ; mais il a aussi le sens de
proconsul. Ainsi-'-PoIybéî^Xyiil,' 3, i et 5; emploie alternativement ce mot
«w,,c.;l3j: fiopâuu,eju4 quiadoplabat quauita est, in. Cn.
ÿffieficinyalterPisonem adoptant.
3 Cic pro P&wc a» Tribuniplebis P. Rutilais Rufut, t.Eunlria, ,C. Cassius,
trop. VI , q. Sexcentcsüno octogesimo pntnà urbis
Quen outfejlés archontes enverraient une tëofijèjdg ■ ëe'jdéçket -
dans la patrie de Timocrite et d’ffphicmtè, afin que, par l’exécution
de ces différentes mesures, le peuple d’Adramyte s'honore
en témoignant sa ^éoimdisfàhcejpourzl^^^^È^Ù’ilyx reçus.
t ■< , Le peuple d’Adramyte Le peuple d Adramyte
d’Jsoclppus
I Avant d’entrer dans aucune explication sur ce monument si curieux
, essayons de préciser l’époque à laquelle il fut gravé. Le proconsulat1
de Cuæus Aufidiùs?peut*nous mettre suMgjvffle,' et prouve
'à laqtmUegnous devrons nous
axer 11
qjroyinçe rômaine^par suite de la victoue d’Aquilius sur Aristouique.
De tous c^m
SQr lequel se porte d’abord la pensée, c’est Cn. Aurelius Ores tes
qui, à là suite: de son adoptibn par Cu. A.uGdi®’3, prit le nom.
| üe'la famille dans ||^ ® - i i itnil- entré, et qui après avoir échoué
p H 'la rp.filmrche du tribunat3, fut-consul avec P. vC < ^ ^ p tu lu ^ J
l’an de Rome 683 (71 ans av. J. C.), pendant’la troisième guéri e
l'ftqu’il fut maintenu en Asie comme proconsul à 'l’expi^ü%,de sa~
qu’ilCest ici mention d’âBaires qu’il^aà^renvoyées au
juge d’Adramyte^; or-,.ces 4éèM.ons:?Jl- n'é pouvait les -1
comme proconsul d’Asie. Notre inscription esttdonc
I 70 av. J. C., époque où, grâce aux victoires de Lucullus, les Romains
avaient recouvré leur province d’Asie.
Sioependant le sens donné au mot «v^t^^^f?ç;^^ùvait des con-
tradicteare inalgré l’autori^;de,rPolybèy^^^^n pVéférâit.cè^g ^
propréteur'^^q^rafeoïrdaiK le-mà^strat dont :
tion,^^Pe adopüf L’épithète 4é./’«EtorH« que lui ' I
4QnriêJloi^tÊur romain5 p^uy;ë qtfil avmt^et'é revêtu delapréture, '
,et permet'de penser que piéeedemmenl|il avait fonc- |
tiens de^propVétraûvSi^cette conjecture obtemiit lalpr^él^nçq^Vâgej-J
• Je iiotreïnonumcnt serait
?Ciâron!^%raoefe enfent, c’est-^^é|dànsd^ premièr^M^^u-^
ÿfemier' siècle |
âe ^ans le
séi at, de^^Tf^^me%stoiref^cqueet de s’occupe^dS^^j
rature Evidemment il ne pouvait avoir ét^propréteur que plusieurs
années aûparavM^^«^à=dir#vers l’an 110 av. J. C.
ce qui me i^Qi^peu ip.r|M^[p qu’avec son 'goût prononçéjpour l
l’érudition, fixait accepté desJfo^üônS aussi acüves^^u'wl’éloi- |
gnairat/eâRô^^tenâîs^^^Mfonctiqns con^ênaî§nt/paÆitenient ’
a ün homme qui avait bn'guf,, lq trilju^^oe peuple et qui avait
obteiÿu^eli^ su ||^ ^ ^
Mais il est encore un autre motif'popi^pïéférer .Ia^première, d^-.
ces deu%^&rijectùres. Loisque l’an de Borne '666 (88 ans av. J. C),
Msûmàatç ordonna le’massacrejdes citoyens romains' ’étaBlisgen^
Asie, il trouvï Wds’ les habitants d’Adramyte une obéissance qurfut--.
béllainMperéo rotftâdidrant Milhridaticum elMacedonicum. Snr l’année précise
de Son consulat,- voyez les>interprétes- d!Eutrope et Almeloveen, Pau. Cmu^f.
■
poussée jusqu’à la-plus horrible cruauté6. D’un .autre côté, les Cy-
clades7, et notamment Délos8, eurent à souffrir au dernier point
des ravages d’ArchélaüsO et de Ménophane«0, généraux du roi de
ljont.,E ^ ^ ^ ^ t des>Adramv,ténjensjsM^^ ^ ^ P ) nc^pEès
ces iévftnnm'p.ntsIIdnhsaD^ ^ m i^ ^ ^Mifférente à l’égard de Rome.
le massacre^desviRomains ^ ^ r a ^ ^M ^pIlorsatle,
1 la réaction amenée par la victoire, donner lieu à une foule de procès
qui pouvaient la foitune d’un
^ ^ ^^&dè?ci\oyjius,^M B f e c?1'assez
auprès des magistrats envoyés par Rome, et de préférence parmi les
imcf
colonie ionienne" ou athénienne13, et peut-être aussi parce que
d’Àndrîens “é.
égard l’exemple
Lorsque Jl(|I^fat£^^vi^^^W^ ^ ^ p ê ^ K d p P ^ ^ e tlplus
8^ ^ ^ ^ ^ ^ 1eircilet„]a,. .trahison eurenfe-assuri, à
ses alliés dans une dépendance plus étroite, réalisa un système de
centralisation tendant à lui assurer l’autorité militaire, civile et
'li^^ificë&^^MMDew^^ Slui oyaient conG^^éfeuse^com-
mune. Afin d’atteindre, plus _sûremçnjt,ce b.ut, elle se chargea seule,
.et
faire transporter le trésor
Atteinte
m M
au-dessus d’une tsomme^très;mqdÂque^ut^pàiÉc(u.t9SO»sU>aite à la
juridiction locale et-déférée aux tribunaux d’Athènes'5.
On sait combien ces sortes de procès qu’Athénée16 appelle)Vw«o-
•axal SiV.ai'7, parce que la plupart intéressaient les-habitants des îles
obligeaient à un déplacement dispendieux, à des frais inütilesi,-et
'|qulü| exposaient ^sou«ent:Kà ^ ^ ^ B ^ ^ j^te^^^^'uo~cét.^^^1
'Aiissi^^^^^tquèiesialliés^aisfenkav.ec .empressement, toutes
les occasions qui se présentèrent de se soustraire à un joug aussi
pesant et recouvrèrent avec joie l’autonomie quand, la tpuissance
i ^ ^ ^ ^ ^ turétéibr^^MaisltpendauU^ ^ ^ ^ ^ ^fe j™ 5& ^
ils durent s’accoutumer aux formes de la procédure attiqueet ap-
préciér.l’utilité de l’arbitrage, et c’est,pçut-êti'e là qu’il faut chercher
y j ^ ^ ^ ^ ^ ssi.est-ièskca u ^M a, connaissance^qpluttë^oiu^u^dé-->.
jp^pfeft^lfei^^l^^^^pMMfty^ncefiatbéiiienne', que les
habitants des Cyclades et notamment ceux d’Andros étaient appelés
contentieuses. ‘Mais^^j
trouver le juge, c’est le juge qui est appelé auprès du plaideur;
A quelle époque faut-il faire remonter
conna^rassèz^emfqut .ce
Sp^f>iràsles..^ ^ ^ ^ ^ ^ hé^t fournissent ,sur^|fânUidq^mom-.
^A llem a gq e^ob j^ ^^ ^^ fo^r e^ rq u^ eè^t} mais il^ea'.
est pas de même pour le reste de la Grèce11. Et cependant un pareil
^uiet^^^ df e ^ d ^ caajmalgcé^lUut^ÿqul^bkesiflpspji^à)
pas dans cette ville.
-, L%bisto^èk':d^MM^'g9^ ^ ^ f e ^ p b in t umstLencb p n ^ |
^^ abJs o l u ^ p ^ 9 ^ ^ ^ ^ ^ ^ S ^ ^ (Iu^ olja'ïue"aQnée
^ ^ ^ ^ ® d d ^ a ç te îd a n s< l|l^ d ^ ÿ j^ ^ ^ ^ s ip ié& ü s 3 lè
^ ^ ^ É ^ ^ ^ ^ ^ ^ y à Usiagltf^u^aifttQ^té.impnséfii en
béné«ole<e^de
conGance. Toutefois
l’analogie avec l’usage dont plusieurs inscriptions sont venues nous
^^^lef'l’existence! [A^^i%î^^aE^^a^^^mdb.te^ique ’le ’.Gyré^
néens (entre les années 55o et 5a6 avant notre ère) ayant consulté
l’oracle de Delphes sur la forme du gouvernement qu’ils devaient
étab^^^^^^plâsfheur'euxÿJa^y:tbie^eunof4oW^d^eler‘
^^^^^^^cU.^Mithrîd. a3. ’A8pa|iuxn)vo\ -s
0>W« dv^pouv, xa\ Tà p(
7 Plut.5r//.,c. xi.
- - Lignes 26 et 27.
11 AïeUgyiséEa'tcr.c.î,,'/i, /t.jEustath. ad Dion Perteg. Vî,5â5.et;526. Cl^R«
Roclietle, Hist. des Col. gr. t. UI, p. 80.
Conon iŸnrr., 4i.Pomp. Moi», 1,17. —M.Rnoul Rochelle,.AK»*, des
colonisées par des -Pclasgei,* fait
'S^vanMp^^prtèt^p^l^^traditiOT
songère qu’il paraît le ’oïdirof ;ct lîon .-,peul admettre vqrfç>lifc^ille\ «pwqiioei
avait été colonisée par desPélasges éttAkù/A^d^fiu reste ,iluiessîagit
ici" do :proùv«frèxSe'tiiifdé’dov^^^^^^^g-de,-oonstator..son>.existencc
notre inscription no pei\t-laisse
villes du goire,d’Adramy,tp à,ljH^|
a, ch. 16, t
AOiptaîoi ivîiifov *1« dèvu '
7 Voyo7.'l}oo'dih,'loQ.cU.; Meier et Sohmmm^pe^i^^Pjoces^ p. 56a
* Voyos .GÔWqp^iükw.allj^jÂftSWty <j/iGr«cff, vol»1' A 8 ^
» -Le savatiL ouvrage de M. .Hudtwnlckwy sur des DMlites*ou -arbitres r»
Miscelt. p/dlol. .t.^'p xï^etua *j3vJtiidwalcheru/0a^?;,<ifC adfenlichcn und
Prhnt-Schiedsrichter in Jt!oe„, Icna, iSia,S"; Clir. Cnr. Bunsen , hercdiiàno
At/ieniensium]\GaiU\Dg^^Pj 3^ g[j -E:-Meyer, Hisibria Jaris attici de
dissertation lat. intitulée 1W0«« I/o«« cf^icWiscarra/mi
«î <w^«/«i.G^g^d..Schoainann dcfComUtis 4thcmeRiittm,tGw0spM,
c^îtRf3°; Aug. -AV. Heffter,*« ^rAenoeùcAc'.GmcAtt^çÇif«iflff, Coeln', i8aa,î8°î;
Meier u/Schosmann, Der atlische Pneess, nal]e,^8a4V,8§^piat^enï Ver
Process luid die Kt»gcn bel den Mùh-r,,, Darmstadt, 18a5, a B. 8°; Fr. Volcm.
Fritzscliej de ,^rtUioa^j^im.qgud^keriienses,rUpi,ioe^ i835^Wv^c.;
Hermann, vestigüs .mstùutorum vaerum per Plaionisidr :legibus
libres indagand, , MarbwS.' Jur«P*»<lence
^^l^i&cidSincannriièKeJort Rendue ^ansydes oui î agestgenci auv quhl sei ait
trop fong d’émtmcier ià.Æonlcntom-noiisjdeïmt.Qr.K.. Diotr-Hullmnnn, Anntt-
recht des Alterthams,Jloe\n» s&^.^à^tramn^ûar^tellungdergriecli. Staàisti
w/asstwgen,jS{B>t^^S^^verfassunge», Heidelberg, 1S2., S°; Wachmsm>ut^h, GI^lcelk^msc^be Jllt^erTthm^n^sfotmSadtei,l
ffi.ili^i8a6.|,.th^^p'.>J‘.r.vHermnui), J,e/irbuchlds^rff^^è^àÜ»ihBme^
Heidelberg, 183-i et i836, 8°.;,GÔpteSi&Ùd..,iSch<pmann,. AnttqintatesiÿuràSffiffi
» LQ^ëui%ays iqui|nW\été Upbjct ,dc quelques a eohçichos sous leipomt
.de vuè£^fe^,.i.ont ,k ^»ÀtO^qyqï.HaSik* ip. 181 — 500)*;j
Sparte surtout Manso,v..Ç/jarm,ÿ'I,s.aftp^63^97i>^K-®^Laol,n,ann,'
gnnde.Gièoe.dont les légi Kten^^nüdqnné 1 eut\dc nombieusesidissoitaü&ns
^^^^^^^^^^^^^^^Theo'dr'Gr»sleydnnssonAcArfucAr«Mer
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