père, Philippe fils, Valérien,
Gallien, Claude le Gothique ;
gothigvs, — par Claude le Gothique;
medicvs, — par Marc-Aurèle, L. Vérus ;
pa r th ic v s , — par Trajan, Hadrien, Marc-Aurèle,
L. Vérus, Septime-Sé-
vère, Caracalla, Carus;
pe r s ic v s , — par Carus ;
sarmaticvs, — par Màrc-Aurèle, Comiûode.
Sur la monnaie byzantine, les légendes qui accompagnent
presque toujours les effigies des empereurs nous offrent aussi
quelques-uns des titres dont ils se qualifiaient.
Arcadius, en montant sur le trône, ainsi que son fils Théodose
II, conserva la formule monétaire employée depuis longtemps
par ses prédécesseurs : dominus noster nus Félix
AVGMSÎMS.
Léon Ier et ses successeurs jusqu’à Tibère V Absimare remplacèrent
le mot nus Félix par celui de perpetuus, représenté
sur les monnaies par les abréviations ou les sigles : p e r p e t —
p e r p ou PP.
Sur les monnaies de Justinien II Rhinotmète, de Filépicus,
et sur celles d’Anastase II Adramytène, la légende de l’avers
change et le mot perpetuus disparaît pour faire place à la légende
MVLTqs ou MvjLTîs a n n î s ; mais cette légende n’est
précédée des lettres p a que sur les monnaies d’or de quelques
empereurs de la dynastie isaurienne, et ces lettres, d’après
M. le comte de Salis, sont les initiales des mois p a t h r . a v -
g v s t i (1 ).
La dix-septième année du consulat est mentionnée sur des
(1) Voir dans la [Revue numismatique 1859, nouvelle série, t. IV, p. 440 à
449, Lettre de M. le comte de Salis à M. J. Sabatier.— Voir aussi, dans ce
même volume, p. 399, l’opinion de M. l’abbé Cavedoni sur la légende PA.
sous d’or de Théodose II et de Léon Ier, au revers desquels est
inscrite la légende : im p . x x x x ii . co s. xvn. p . p., que nous
trouvons également sur les sous d’or d’Eudoxie et de Pulchérie;
mais après eux, Héraclius Ier est le seul empereur d’Orient
dont quelques monnaies reproduisent le titre de consul, avec
les légendes variées de dn . erac lio ou eracai . consvaiba ou
consvai ou consabia. Sur les trois ou quatre sous d’or connus
avec ce titre de consul, Héraclius Ier est accompagné, soit de
son fils aîné Héraclius-Gonstantin, soit d’Héracléonas, son second
fils, tandis qu’il figure seul sur l’argent et sur les bronzes.
Ces monnaies ont été longtemps attribuées à Héraclius, préfet
d’Afrique et père de l’empereur de ce nom, notamment par le
baron Marchant et par bien d’autres savants ou numismates ;
mais, en 1857, M. Anatole de Barthélémy a démontré qu’elles
ne pouvaient appartenir qu’à l’empereur Héraclius Ier (1). Au
reste, sur toutes les monnaies qui portent le titre de consul,
la tête d’Hèraclius n’est point diadémée, parce que sans doute
l’empereur a voulu dans cette occasion exceptionnelle être représenté
simplement comme consul.
Au lieu des initiales mminus noster, les monnaies au nom
d’Artavasde avec Constantin ou avec Nicéphore portent les
sigles dno (DomtNo).
Constantin V et Léon Chozare abandonnent définitivement
sur la monnaie le titre de d ominus et y inscrivent indifféremment
ceux de basileus {Rex') ou de Despotes {Imperator), appellations
qui se maintiennent jusqu’à la fin de l’empire et
qui, sur beaucoup de monnaies, sont suivies du mot r om a iw n ,
ROMAion ou rom ê o n (Roi des Romains). b a s i l e v s rom a im n est
inscrit pour la première fois sur une monnaie de Michel Ier
Rhangabé, et c’est sur celles de Nicéphore Ier et de Staurace
qu’on trouve réunis les deux titres de msileus et de Despotes.
(1) Revue numismatique, 1857, t. II de la nouvelle série, Lettre à M. H.
Zaepffel, p. 247.