c) Le Christ nimbé, de face et debout, sur des sous d’or d
Théodora et d’Alexis Ier Comnène.
Le Christ occupe aussi le revers de beaucoup de monnaies
byzantines de tout métal, mais accompagné seulement des deux
sigles, ic—xc, par exemple :
d) Buste de face du Christ sur la croix, depuis Théodora,
fille de Constantin XI, jusqn’à Jean VIII Paléologue.
e) Le Christ de face et assis, sur des monnaies d’Alexis Ier,
de Jean II et de Manuel Ier Comnène.
f) Le Christ debout, sur des monnaies de Jean II et de Ma-
nuël Ier Comnène.
Le Christ figure encore, avec les sigles ic—xc, et la légende
K€BOH0EI.
g) Buste du Christ sur la croix, sur des monnaies d’Alexis Ier
avec son fils Constantin, et sur celles de Manuel Ier Comnène.
h) Le Christ debout, sur des monnaies d’Alexis Ier, seul ou
avec son fils Constantin.
i) Le Christ de face et assis, sur une monnaie d’argent d’An-
dronic le Vieux Paléologue avec Andronic le Jeune.
Au revers d’un grand nombre de monnaies byzantines, on
trouve le type de la Vierge, représentée également de diverses
manières, mais presque toujours accompagnée des sigles
m p— ©y :
a) Buste nimbé de la Vierge, vue de face et les mains élevées,
sur un bronze de Théophanon et sur les monnaies de beaucoup
d’empereurs, j usqu’aux règnes d’Andronic II et Michel IX.
b) Buste nimbé, dans une enceinte de murs crénelés, sur des
sous d’or de Michel VIII Paléologue, et sur ceux d’Andronic II
et Michel IX.
c) La Vierge de face ou de profil, debout et les mains élevées,
sur des monnaies de Constantin XII Monomaque ou de Manuel
Ier Comnène.
d) La Vierge debout, les mains élevées, et portant sur la
poitrine le médaillon de son divin Fils, sur de? monnaies
d’AlexisIer, et sur d’autres d’Isaac II l ’Ange; la Vierge est
également représentée ainsi, mais avec les bras pendants, sur
une monnaie d’Andronic 1" Comnène.
e) La Vierge debout, portant l’Enfant Jésus sur le bras, sur
des monnaies d’or et d’argent de Romain IV Diogène, ou de
Jean II Comnène.
f) La Vierge assise, ayant sur la poitrine le médaillon de l’Enfant
Jésus, sur diverses monnaies d’or ou d’argent, depuis
Alexis Ier Comnène jusqu’à Michel VIII Paléologue.
Andronic Ier Comnène, ainsi qu’Andronic II Paléologue et
Michel IX, sont les seuls empereurs d’Orient dont quelques
monnaies de cuivre portent pour revers la tête ailée d’un séraphin,
dont on retrouve également la représentation sur les
peintures de la coupole de Sainte-Sophie, à Constantinople.
Les monnaies impériales romaines nous donnent l’indication
de vingt hôtels monétaires différents, disposés ici dans l’ordre
chronologique d’après lequel ils ont été mis en activité,
savoir : Rome, Milan, Siscia, Trêves, Carthage, Aquilée, Arles,
Héraclée, Londres, Serdica, Narbonne, Lyon, Alexandrie,
Antioche, Cyzique, Ostie, Sirmium, Thessalonlque, Constantinople
et Nicomédie (1).
Après le partage de l’univers romain entre les fils de Théodose
le Grand et jusqu'à la fin de l’empire d’Occident, en 476,
les monnaies des deux empires conservèrent entre elles une
grande analogie de types et de fabrication; elles avaient d’ailleurs
continué à être émises par quelques-uns des mêmes
hôtels. Mais sous le règne d’Anastase Ior, d’importantes innovations
furent introduites dans le monnayage : le type romain
(1) Voir à ce sujet mon Iconographie, ainsi que ma Production de l’o r ,
de l’argent et du cuivre chez les anciens, et hôtels monétaires romains et-
byzantins.