T I I B E B B R E M A l i E Y i t t .
LA TRUFFE d ' i i i v e r . — Die WinteHruffel.
Caractères. — La forme est globuleuse; la couleur noire, la surface rude au toucher,
à cause des verrues assez grosses et anguleuses qui la recouvrent. La coupe
présente des veines larges, s’étendant dans tous les sens, en rayonnant à travers
la chair.
Description. — Cette truffe, presque sphérique, un peu déprimée, ressemble au
premier coup-d’oeil à la truffe ordinaire, mais elle en diffère par des verrues assez
larges et peu élevées qui sont noires et anguleuses, par les veines larges, blanc-jaunâtre,
qui, à partir du milieu rayonnent vers le bord, et par sa chair d’un brun-
grisâtre. Elle a 1 à 2 pouces de diamètre ; son odeur est forte, mais très-agréablement
aromatique.
On la trouve en automne dans quelques endroits de notre canton, entre autres au
Roc au-dessus de Cornaux. Elle est comestible, mais n’est pas comptée au nombre
des meilleures espèces.
Note. Les truffes sont remarquables par leur iorme, qui ressemble plus ou moins
à une boule, et par leur mode de végétation. Elles croissent dans 1 intérieur de la
terre, à trois ou six pouces de profondeur, et ne se montrent à la surface que par
accident. Dans les contrées où elles sont abondantes, particulièrement dans les terrains
sablonneux, couverts de forêts de hêtres, de chênes et de chataîgners, on les
récolte en se servant de porcs ou de chiens dressés dans ce but. Comme leur prix
est élevé et qu’elles sont très recherchées, elles forment l ’objet d’un grand commerce,
On les emploie comme assaisonnement. Le Périgord en expédie chaque année
pour des sommes considérables.
Le sol de notre Canton n’est pas favorable à la végétation des truffes, aussi sont-
elles, chez nous, rares et peu connues.