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iouvrage,
étudié les descriptions qui les accompagnent, et comparé ces planches avec
les champignons que Ton a récoltés.
Si 1 on s aperçoit assez tôt que le champignon avalé est un poison il faut de
suite avoir recours aux vomitifs, eau tiède, émétique, e tc ., et provoquer des vomissements
abondants. Alors les suites ne sont pas graves. Mais c’est, en général plusieurs
heures après avoir mangé, que les effets délétères se manifestent- il faut que
par suite du travail de la digestion, le principe actif ait eu le temps d’être isolé
dissous et absorbe. Dans certains cas, le malade éprouve des douleurs d’estomac’
des coliques et des sueurs froides; ces douleurs acquièrent de plus'en plus d’inten-
site et deviennent presque continues et atroces; il survient une soif inextinguible et
st plfTfsT 1 ’'®8ion abdominale; Te pouls
est pe it, dm , serre très frequent, et la respiration est gênée. Bientôt après vien-
nent des crampes, des roideurs. des convulsions, des défaillances. Le mabadé conau
mibe" 1 intellectuelles et sent la mort approcher
au milieu des plus vives souffrances. La durée de la maladie varie d e 'd eu x à
for5 “ s?on"‘duTvrt0 s>^ccombent assez promptement par suite d’une
orte Jesion du système nerveux, caractérisée à la fois par des phénomènes d’exci
X “n s 1 e p t ir e s ! ''T o u T " ‘' “ champignons agissent comme les
!>1 r ' e p Ï Ï ls 1 d’une sueur
son r ir e s e nénible ®®®"® ^ peine sensibles, les inspirations
Dan T „ i s rlÎm ’• ®‘ «“ S souffrance.
her avec sirop de fleurs d’oranger) ou une boisson formée de deux g a rm e s