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A ê a r ic : comesti'ble.
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l ’a g a r ic com e s tib le . — LE ciiAMPiCNON. - - Dcr Feldschivamm.
Caractères. — Chapeau charnu, d’abord convexe, puis plat; sec, enroulé, lisse ou
quelquefois écailleux. Pédicule épais, lisse, blanc, avec un anneau délicat et tailladé.
Lamelles délicates, couleur de chair, puis brimes de plus en plus foncées.
Description. — Pédicule haut de 3 à 4 pouces, un peu renflé et tuberculeux à la
base; sa surface dans le haut est lisse, rarement écailleuse, sa chair esl blariolie et filandreuse.
L’anneau blanc est situé au tiers supérieur du pédicule; il esl suspendu et
adhérent à Tépiderme du pédicule; sa consistance est fragile, membraneuse, et il
laisse souvent au bord du chapeau des ¡'ranges et dos lambeaux qui sont les traces
de ses anciennes atla c lie s.— Le chapeau est hémisphérique, le bord enroulé en dedans,
blanc ou jaunâtre, lisse ou parsemé de petites écailles farineuses. La cliair du
chapeau a jusqu’à un pouce d’épaisseur, elle esl blanche et plus tard rougeâtre. Les
feuillets ou lamelles sont d’abord incolores, puis roses, ou couleur de chair, puis
passent au brun et au noir.— L’odeur est faible, mais aromatique et agréable; il a
quelque chose du goût des noiseltes.
On le trouve partout, mais il croît de prélérence dans le voisinage des maisons,
des fumiers, près des chalets, sur les prairies ou les pâturages couverts d’engrais.
11 n’est jamais en grand nombre au même endroit. Les jardiniers le récoltent souvent
sur les couches des serres chaudes, et l’apportent quelquefois sur le marché
de Neuchâtel, où jusqu’à présent on ne lui a pas fait grand accueil.
Lorsqu’on a une fois vu ce champignon, il est difficile de le confondre avec d’autres
espèces, mais des personnes peu expérimentées pourraient introduire dans leur
récolte Voi'onge ciguë (Ag. phalloides Fries. Ag. bulbosus Bull. Amanite vénéneuse.
Der Knollenblâtterschwaram), qui esl un poison violent ; ce dernier se distingue surtout
par son pédicule creux, son chapeau mince et ses lamelles toujours blanches.
Les propriétés alimentaires et la saveur du champignon sont connues depuis fort
longtemps, aussi en fait-on un usage général ; on l’emploie de préférence quand il
est jeune et à Tétat de petites boules blanches; il est prudent de se défier des vieux,
et en tout cas, d’enlever les lamelles brunes. On peut aussi le dessécher en le suspendant
à un fil comme les morilles. Les champignons frais sont plutôt employés dans les
sauces ou pour assaisonner les viandes. On en prépare des ragoûts ou on les irit
dans le beurre. Beaucoup de personnes les lavent par prudence dans du vinaigre
ou dans de Teau bouillante, les rôtissent ensuite dans le beurre, ajoutent du
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L*. Favre (d’après TLaiitr«) CliroiTLolilA.diF . G e n d r e , 1)16X1. cKai e l .