r
II'
é ’
i
>
O
( n
(J2
a fi
c
(U
in
üQ ri os(D
h J
'OC
A
A i B A K I C i W S * K E J A t J S A I S S c o p .
i.E MOUSSERON. — />(')’ Hcissling.
Ca r a c t è r e s . — Chapeau charnu, Terme, d’ahord voûté régulièrejnenl, puis creusé,
à bords rouiés, surtout quand il est sec. Pédicule épais, ventru, lisse. Lamelles
tombantes, un peu éloignées, d’abord blanches, puis couleur de chair.
D e s c r ip t io n . — Pédicule long de 2 pouces , large de 5 à 8 lign e s, blan-
cliâtre, ferme, lisse, un peu épais à la base et couvert d’un feutre blanc.— Le chapeau,
large de 2 à .3 pouces, est d’abord voûté, puis un peu aplati et contourné
irrégulièrement. Sa peau est sèche, iisse comme de la peau de gant, blanclie ou
grisâtre. Les lamelles ont cinq longueurs diflérentes, un peu éloignées, d’abord blanches,
puis rougeâtres, et descendant assez bas sur le pédicule. La chair esl ferme,
savoureuse, tendre et fort blanclie. Les sporules sont r o sé e s.— Il a l’odeur de la farine
fraîche et un goût agréable.
11 croît en groupes dans les forêts, en été, mais on le trouve plus facilemenl
dans les prairies, au mois de mai, formant ces anneaux bien connus, plus ou
moins grands et réguliers, où l ’herbe esl plus longue et plus verte, et appelés
souvent ronds de sorcières par les habitants de nos campagnes, Hexenring en Allemagne,
Hexentanz dans la Suisse allemande, F a iry -rin g s en Angleterre. La
cause de ce phénomène a été le sujet d’opinions diverses. Les uns n’y ont vu que
l’effet produit par les excréments des étourneaux qui se rassemblent souvent en rond
sur les prairies; d’autres y ont vu l’influence de Téleciricité et en attribuent l’origine
à la foudre. M. Ilussey, dans son bel ouvrage sur les cliamplgnons {Illustrations of
British Mycology), donne de ce fait une explication rationnelle et vraisemblaiile. Lorsqu’une
touffe de champignons s’établit sur le sol, son mycélium s’étend de tous les côtés,
à l’exception du centre de la touffe, où le sol se trouve épuisé des substances
nourricières de ce végétal; ainsi il se forme au milieu de la touffe un vide dégarni de
champignons; par conséquent ceux-ci sc dessinent en un cercle, qui cliaque année
f s’élargit et finit par devenir d’une dimension considérable. Les cliampignons contenant
une grande quantité de substance azotée, leur décomposition doit nécessairement
produire l’effet du fumier, ou des sels ammoniacaux sur Therbe qui croît sur leurs
traces.— D’autres botanistes ont vu dans le mycelium une sorte d’arbre souterrain,
I qui n’apporte au jour que ses extrémités eliargées des organes de la reproduction,
de sorte qu’on général tous les champignons que nous voyons croître dans le v oisinage
Tun de l’autre appartiennent probablement à un seul individu: de là résulte la disposition
en cercle qu’ils aflecteni souvent, le mycélium se développant d’une manière
i