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2 “ C r o u p i s . — Floraison précoce en corymbe.
A. pyonanthum. G. K o o h . — Ses pétioles so n t p lu s longs que la laine.
Il se distinguo de l’A. luicrnntlium p a r ses lobes élargis, te rm in é s en
pointe courte et à peine dentée, le reste de la foliole étant fo rtement et
doublement denté. II croît su r les montagnes de Niko, dans l’ilc
Nippon.
3» C r o u p e . — Floraison en épi.
A. capillipes. M a x im . — H s e distin g u e do l’A. spicatum pa r ses
feuilles glabres, trè s peu lobéos-dentéos et dont les n e rv u re s so n t peu
saillantes. Il fut découvert pa r Maximowicz dans la province Senano.
A. carpinifolium, S ie b . ot Zuec. — Trouvé on d iv ers lieu x de l’île
Nippon p a r Siebold, Buerger et Maximowioz.
A. oratægifolium. S ie b . et Zucc. — Cultivé dans le ja rd in botanique
de Upsima.
A. d i s ty l u m . S i e b . et Zucc. — Trouvé
pa r Keiske et Tsolionoski sur
les montagnes do l’île Nippon.
A. m i c r a n t h u m , S i e b . et Zucc. — Ses feuilles ont 5 lobes, les 3 supérie
u rs p lu s g ran d s ot term inés p a r une longue p ointe dentelée. Il croît
dans l’île Nippon où lo docteur Buerger lo déco u v rit près de Suso-
katogi.
A. r u f ln e r v e . S i e b . et Zucc. — Trouvé en d iv ers lieux p a r Siebold,
Textor, Molinike et Maximowioz et n o tam m en t p a r Keiske, p rè s du
volcan AVunzen.
A. s p i c a tu m . L a.mk. — Nous avons d é crit p lu s h a u t cette espèce américa
in e qui fu t tro u v ée aussi p a r Tsolionoski dans les provinces N ambu
et Senano.
De ces 19 espèces, bien étudiées p a r Miquel, les p rem ièré s ne
fu ren t livrées au commerce q u ’en 1860 et fu ren t d ’ab o rd considérées,
à cause de le u r délicate s tru c tu re , comme des p lantes de s e r r e ; cette
idée ne d u ra que ju sq u ’à ce q u ’on eu t l’assu ran ce que ces magnifiques
p lantes d ’o rn em en t pou v a ien t su p p o rte r san s au cun dommage les
froids les p lu s rudes. Depuis lors, de n om b reu ses va rié té s se sont
pro d u ite s et form en t les oollebtions que n o u s possédons au jo u rd ’hui.
Dans beaucoup de ja rd in s on les tro u v e réu n ie s : en A n g le te rre, en
France, en Italie su rto u t dans la rég io n du Lac Majeur où ces magnifiques
a rb re s déploient to u te leu r beauté et parfois même fructifient.
On signale même In rich e collection que M. Otto F o rs te r cultive
dans s’on Tu scu lum « Lelienhof » et d ont les n om b reu se s va rié té s ne
se tro u v e n t pas dans les climats p lu s doux do l’Italie.
Mais toutes ces oollectioiis ne sont pas encore comparables à celles
(les jardins japonais. P o u r en d onner une idée, il n ’y a q u ’à lire un
journal horticole p u b lié à Tokio. Ce jou rn al classe les Erables, jior-
tant des noms japonais, en 13 groupes, ainsi constitués :
1“ Ceux à rameaux p e n d a n t s ............................................. 1 4 variétés.
2“ Ceux à touilles très d é co u p é es........................................ 2 0 _
■ 3» Ceux à feuilles e n t i è r e s 2 0 _
4" Ceux à jietitcs fouilles......................................................... 43 _
.5° Ceux à feuilles p a lm é e s ................................................... 1.5 _
G» Ceux à feuilles ro u g e iio u rp r e ........................................ 25 _
7° Ceux à feuilles m u l t i c o l o r e s ........................................ 26 :_
8“ Ceux à feuilles d iv e r s e s .................................................. 2 2 _
9» Ceux à feuilles b i z a r r e s ................................................... 10 _
10“ Acer r u f i n o r v e ...............................................................^ 40 __
11“ Acer piotum . ’ 44 _
12“ Acer t r i t i d u m 3 _
13“ Ceux à gran d es f e u i l l e s 40 _
T o t a l 202 variétés.
Au .lapon, ces a rb re s so n t m u ltip lié s p a r le semis; mais les rem a rquables
variétés à ooiiservor so n t groiTéos su r l’A. p a lm a tum . On les
cultive dans des en d ro its ab rites ot oinliragés ot dans un sol peu
nutritif et qui s ’égoutte facilomont; l’ab ri préserve leurs foiiillos délicates
de l’action délétère des ven ts et du soleil; la p auvreté du sol
tempère la v ig u eu r qui aiiièiierait la dégénérescoiieo.
Nous devons im iter les .Tapoiiais et cu ltiv e r ces EraJilcs en te rre do
bruyère, leur ép arg n e r les g ran d s v en ts ot le p lein soleil, su rto u t
quand on no les y a pas h ab itu é s p a r de p ru d en te s tran s itio n s. On
devra les su rv e ille r p o u r les déliarrassor des pousses hétérogènes qui
viennent parfois les défigurer, ainsi que cela a rriv e , d ’ailleu rs, à bien
d’autres vai’iétés tiaiiachées, tan t Acer que Negundo, etc.
Cliez nous la greffe su r l’A. palmatum réussit, mais 011 n ’en a ]ias
de nom b reu x sujets à sa d isposition. Le b o u tu rag e et le couchage ue
domieiit pas de b ien bons ré su lta ts. Peut-être réussirait-on mieux, en
recépant le pied de la v a riété à m u ltip lie r et on ¡irenant p o u r b o u tu res
les jeunes pousses émises du sol.
Les Erables japonais no se re fu sen t pas à la pleine te rre même pendant
1 h iv e r; nous en voyous au parc de la Téte-d’Or qui ont résisté à
30 degrés de froid. Cultivés en ¡lots b ien d ra in é s et réu n is en massifs
abrités, su rto u t en se rre froide, ils p ro d u ise n t u n effet que rien
n ’égale, p a r la finesse de leu r feuillage d iv ers em en t découpé, p a r'le s
coloris où l’on tro u v e to utes les nuances du blanc, d u jaune, du
rouge, du m arro n et du vert.
Nous ne sau rio n s tro p engager les p ro p rié ta ire s et les paysagistes à
les employer p o u r l’o rn emeiitation des l'iarcs, a u to u r des pièces d ’eau,
par exemple, où la d iversité de leu r feuillage p ro d u ira lo p lu s c h a rmant
effet et sans n u ire à la perspective. On devra toutefois ten ir
compte des conditions que ces p lantes exigent et que nous avons
indiquées p lu s h aut.