
tan tô t dressée, tan tô t déoombante. Feuilles in férieu re s ovales ou obovales
et so uvent opposées, les au tre s oblongues et obtuses. Fleu rs
assez petites, roses ; à filets dilatés, avec une bosse dentiforme v e rs le
sommet. Silioules obcordées, à ailes très en tiè re s et plus larges que la
loge. Style bien plus co u rt que le Sinus.
De Candolle a considéré cotte p lan te comme une simple va rié té de
Æ. saxatile. Elle en différé p a r ses tiges courtes, p a r ses feuilles plus
courtes et p lu s obtuses, pa r les grappes de fru its p lu s denses, et pa r les
sih cu le s p lu s larg emen t ailées. - Montagnes de Crête, etc.
Æ. pulchelhim B o i s s .- E th io n êm e d é li c a t.- Syn. ; Æ . c o rld ifo lium .
H o r ï . (non DC.)— 1 etit a rb u ste , a tiges ramulées en oorymbe. Feuilles
Imeaires-oblongues, obtuses. P leu rs assez grandes, ro s e s ; a p é ta le s
dépassant 2 fois le calice; a filets dilatés à la base et sans dent. Silioules
obovales, a 2 loges 2-spermées ; à sin u s fermé ot profond ; à
mies erodees-dentees, p lu s larges que la loge. Stigmate sessile. Les
fleurs so n t p lu s petites que celles de l’Æ. g ran d iflo rum, mais ses tiges
sont p lu s rameuses. — Arm énie, Perse, etc. •
Æ, saxatile. - Plan te annuelle, de 20 cent., glaucescente ou violacée,
f e u ille s coriaces, un peu pétiolées, les inférieu re s obovales, les supérieu
re s lanceolees, pre sq u e aiguës. F leu rs d ’u n p o u rp re lilacé, e nm a i-
ju in , d petales une fois p lu s g ran d s que le calice; à filets dentés.
Silicules obcordees, a 2 loges poly,spermes, à ailes en tiè re s et on d u lées
disposées en grappes lâches et allongées. - Spontanée su r les
roch ers calcaires du Dauphiné, de la Savoie.
Æ. saxatile ovalifolium. DG. — V o irÆ . ovalirolium. Boiss.
ÆTHUSA. L. — E thuse.
d e ^ o û f e ''f e n t f a llusion aux p ro p riétés vénéneuses
Famille des Ombellifères, de la trib u des Sésélinées. - Involuore
nu l ou ré d u it a une seule bractée, involucelle à 3 bractéoles renversées cLfe f ™ "°*®' °^'toe-globuleux,carenees et p resque égalés. à côtes saillantes,
'î’®' facilement de
E s o n * ^ im p o rte de d é tru ire en empêchant sa
NMus la décrivons ici afin de la faire connaître et de la faire distin-
d l î a c u L £ r ' ' ° ' “ “ "® ®“ Ptoie'.Pour les assaisonnements
Æ. Cynapium. L. — E th u s e P e r sil de chien-, v u lg a irem e n t Petite
C m ie et E a u x P e r« 7 . - Plan te annuelle, de 2 à 6 décim F eum es
Menë ® découpés en lan iè re s lin éaires lancéolées,
a gues, d u n v e rt sombre et à n e rv u re s creusées en dessus, p lu s paie?
et lu is an te s en dessous ; elles exhalent, q uand on les froisse, une
assez faible od eu r vireu se et désagréable. F le u rs blanches a p é ta le s
ex té rieu rs ra y o n n an ts.
P a r son od eu r on p e u t to u jo u rs d istin g u e r la petite Ciguë du P e rsil
et du Cerfeuil, qui ont ebacun u n e od eu r forte et oaraotéristique. La
vue p e rm e tég a lem en t de les d istin g u e r : l’E th u se a ses feuilles à lobes
plu s étro its et plus lin éaires ; le P e rsil a d ’a illeu rs les n e rv u re s de ses
feuilles saillantes en dessus.
AFZELIA. Sm.
Dédicace à Adam Afzélius, p ro fesseur de botanique à l’Université
d ’Upsal, en Suède.
Famille des Papilionacées. — Calice à tube allongé, à 4 segments
peu inégaux. Corolle réd u ite au pétale su p é rieu r ou é ten d ard ; les
au tre s étan t absents ou ru d im en taires . Etamines 3-8, libres, déclinées,
so u v en t accompagnées de 2-4 staminodes. Gousse stipitée, obliquem
en t oblongue, comprimée, coriace ou ligneuse, bi-valve ou ind éh iscente,
cloisonnée ou pulp eu se entre les g raines. Feuilles impari-pen-
nées, à folioles peu nom b reu ses. F leu rs u n peu grandes, en grappes
assemblées en panicules au sommet des rameaux.
Ce genre ren fe rm e u n e dizaine d ’espèces ligneuses, o rig in a ire s de
l’Afrique et de l’Asie tropicales, et qui ré clam en t au m oins la s e rre
tempérée. Nous ne p ensons pas q u ’aucune d ’elle soit cultivée en
Franc e. L ’espèce su iv an te est ici décrite p o u r mémoire.
Æ. africana. Sm. — Grand a rb re glabre, avec ses d e rn iè re s ramificatio
n s trè s grêles. Feuilles longues de 30 cent., à 4-5 paires de folioles
elliptiques, coriaces et lu isantes. F leu rs b lan ch âtre s su iv an t Oliver,
ro u g e se tb lan o h e ssu iv a n tB ak e r, d’u n ro u g e c arm in su iv an t N ioholson ;
à calice en forme d ’e n to n n o ir; à é ten d ard la rg em en t onguiculé, long
de 2 cent., et du double p lu s long que les au tre s p a rties de la corolle.
Gousses oblongues, à valves glab re s et trè s épaisses, à cloisons sépara
n t les gra in e s au n om b re de 8 à 10, n o ires e,t à a rille écarlate.
Cet a rb re se ren co n tre au Sénégal, en Guinée, au Congo, etc.
AGALLOSTAGHYS. B eer. — Voir Brom e lia . L.
AGALMA. Miq. — Voir Hep ta p leu rum . Goertn.
AGALMYLA. Blume.
Du grec a g a lm a , ornement, et ulê, p lante ligneuse.
Famille des Gesnéraoées, trib u des Cyrtandrées. — Galice 5 p a rtite ,
à lobes é tro its et p resque égaux. Corolle tu b u leu se , u n peu arquée ;
à limbe trè s oblique, la lèvre su p é rieu re bifide, les lobes la té rau x
étalés, l’a n té rie u r p lu s allongé et pendant. Etam in e s 5, d ont 2 à 4 p a rfaites,
les au tre s en staminodes, insérées au m ilieu du tube de la
corolle. Ovaire lib re su r u n disque an n u la ire ; à 2 placentas enroulés
y ré