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lo (los do la lamo ; à oolonno courte, un peu épaisse, prolongé en pied
p lu s ou moins long à la base, term inée en bec au sommet.
Ge so n t d o slierb e s caulesoeiitos, émineinmout épiphytes qui, à l’état
n a tu re l, se fixent aux tro n cs ot aux bran ch e s des a rb re s vivants, se
c ram p o n n an t fo rtement p a r leu rs ra cines aux fissures et aspérités des
écorces. L o rsq u ’elles sont jeunes, leu r p o rt est dressé ou ascendant;
mais lo rsq u ’elles v ieillissent, les tiges s ’a llongent, se dén u d en t à h
base et p re n n en t p a r le u r pro p re poids une positio n d ’ab o rd horizontale
p u is pen d an te ; elles peu v en t a tte in d re plus do 10 mètres de long
u eu r, éme ttan t des racines adventives et p o rtan t des feuilles qui
d u re n t 5 ans.
La p lu p a rt des Aerides so n t o rig in a ire s de l’Inde et de la Malaisie,
0 est-à-dire des contrées les p lu s chaudes du globe. Néanmoins, dans
la cu ltu re, il ne leu r faut pas au tan t do c h a leu r q u ’on p o u rra it se le
fig u re r; ainsi, tan d is que dans leu r pays ils ont 28 à 30 degrés, en
cu ltu re on no le u r donne que 21 à 24 degrés, p en d an t le u r végétation,
c’est-à-dire de m a rs à octobre, encore faut-il te n ir compte de l’appoint
fourni p a r le soleil, oe qui ré d u it le chauffage à 18»-20". 11 est bien
re co n n u p a r les c u ltiv ateu rs q u ’une p lu s h au te tem p é ra tu re leur est
p lu tô t nu isib le . On ne doit ou b lie r de leu r fo u rn ir une ventilation
rég u la risée su iv an t la saison et, en même temps, une h um id ité abondante
fou rn ie p a r l’a ir am b ia n t ot p a r les a rro sag e s directs, en prenant
soin de no pas m o u iller les fleurs. P o n d an t l’h iv e r les arrosages
d ev ro n t être ré d u its de façon à co n trebalancer l’action desséchante
des tu y au x de ch aleu r et à m a in ten ir le sp h ag n um h um id e , afin que
les feuilles ne se dessèchent pas. Lorsque les plan te s so n t jeunes, on
p eu t les fixer su r des morceaux do hois ; mais lo rsq u ’elles sont bien
établies et q u ’on v eu t av o ir de be au x spécimens, il convient de les
empoter ou de les placer dans des p an ie rs, en ne o ouvrant que quelques
racines et laissan t les au tre s lib re s. Le sol est formé aux trois-
q u a rts p a r des tessons dont les p lu s gros so n t placés au fond et le tout
est re co u v e rt de sp h ag n um v iv an t que l’on m a in tien t constamment
h um id e . (Quelques cu ltiv ateu rs ont l’h ab itu d e d ’a jo u te r au x tessons
des morce au x de ch arb o n de bois ; mais il p a ra îtra it que cette addition
ne p ro cu re au cu n avantage.
Chaque année, en jan v ie r ou février, au p lu s tard , on enlève le
vieu x sp h ag n um p o u r le remp lac e r p a r du no u v e au . Si les plantes
ont besoin d ’être re stau ré es, ap rès av o ir re tranohé les feuilles desséchées,
on fait u n e entaille à la tige et l’on ramène les feuilles fraîches
v e rs la base que l’on se rre dans lo sp h ag n um . Si l’on v eu t les renouve
le r oomplètement, on fa it la section complète et l’on bouture la
tête en p lo n g ean t dans le sp h ag n um les ra cin es adventives inférieures.
Le th rip s et la cochenille so n t les deux ennemis q u ’on a à combattre.
On v ien t à b o u t du p rem ie r au moyen des fum ig a tio n s de tabac ; on
se d éb arra sse de l’au tre en épongeant les p lantes à l’eau de savon.
Le genre Aerides a été établi p a r L o ureiro, m is sio n n aire portugais,
su r l’espèce A. odoratum, découverte en Cochinohine v e rs 1790. Les
Filles de ¿’a ir , trad u c tio n du m o t Aerides, n ’on t pas tard é à acquérir une
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grande faveur pa r la longue durée de leu r floraison, pa r leu rs élégants
racèmes re tom bants, p a r leu rs fleurs abondantes, d ’odeur suave et
(l'une consistance qui ressemble à de la cire, pa r la facilité comparative
de le u r cu ltu re. Le n om b re des espèces et des formes .s’est accru
dans une grande pro p o rtio n et l’on p eu t dire q u ’il est difficile d ’en
délimiter b o tan iq u em en t les espèces. Un g ra n d n om b re d ’h y b rid es
119. Aerides Augustianum.
naturels so n t surv en u s, dont les caractères, in te rm éd iaire s en tre les
parents, serv en t de p o in t d ’u n io n d’u n e espèce à l’au tre ; d’au tre s
présentant des caractères tels q u ’on p o u rra it b ien leu r a ttrib u e r une
valeur spécifique.
Nous emp ru n to n s la p lu p a rt des descriptions a l’exoellent ouvrage
de M. Veitch, M anuel o f Orchidaceous p lants.
A. affine. W all. — Voir ri. m u ltiflo rum . R oxb.
A. ampullaceura. R oxb. — Voir S a c colabium r u b r um . L indl.
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