füiTues, à pédicelle hérissé, à corolle ro u g e âtre, en a v rd -ju in —
Gap, 1774.
A. prolifera. B a r t l . et W . - Syn. : Bucco p rollfera.WcsEE.-, Diosma
p ro life ra . DG.— Arb u s te de -50 cent., à bran ch e s vertioillées et pro lifères.
Feuilles étalées, Lancéolées-ouspidées, ponctuées, poilues au
sommet et su r la carène, ciliées su r les b ords. Fleu rs en ombelles
terminales, à pédicelle pubescent-hispide, à corolle blanche, en avril-
août. — Gap, 1790.
A. pubesoens. S ond. — A rb u s te à jeu n e s pousses poilues. Feuilles
poilues, lancéolées, trigones, subcordiformes à la base, ponctuées,
ciliées su r les b ords. Fleu rs en ombelles term in ales, à corolle b lan ch e ’
en avril. — Gap,
^ A. rugosa. L in k , — Syn. : Diosma rugo.sa. T h u n b . — Arliuste de 30 à
60 cent., à jeunes pousses pubescentes glanduleuses. Feuilles étalées-
réfléchies, oblongues ou ovales, obtuses, rid ée s-ru g u eu se s en dessus,
velues eu dessous. Fleu rs en capitules ombelliformes, à pédicell?
hérissé, à calice pubescent, à corolle blanche, on av ril-août —
Gap, 1790.
A. villosa. W i l l d . — Syn. : Diosma Wendlandiana. ; D. EcU o n la n a .
S c h l e c h t . ; D. Aniseta. H o r t . — Arb u s te de 2.5 à .50 eent., à rameaux
n om b reu x et ténus. Feuilles très rapprochées, étalées, linéaires-lan-
céolées, velues-glanduleuses, dégageant une od eu r d ’anis lo rsq u ’on
les froisse. F leu rs en capitules ombelliformes et multiflores ; à pédi-
oelle p u b e sc en t; à corolle blanclie, en m a i-ju ille t.— Cap, 1787.
A. virgata. B.y r t l . et W . — S y u .: Bucco L am a r îü a n a . H. et S .;
Diosma v irg a ta . L a m k . — A rb u s te de 50 à 60 cent., à ram e au x grêles'.
Feuilles éparses, triq u é tre s, obtuses,' ponctuées, glab re s. Fleu rs en
grappes fastigiéos ; à pétales blancs, linéaires. 2 fois p lu s longs que
le calice, eu av ril-ju in . — Gap, 1816.
AGATHYRSÜS. U. Don. — Voir Mulg ed lum. Gass.
A6ATI. Desv. — Voir Sesbanla, P er s .
AGAVE, L.
Du grec aganos, fier ; p a r a llusion au p o rt rig id e de ces plantes,
tam ille des Am aryllidées. — P é rian th e en e n to n n o ir, p e rsistan t, à
tube ad h éren t à l’ovaire, à limbe divisé v e rs le m ilieu en 6 segments
p re sq u e égaux. Etamines 6, insérées su r le tube du p é rian th e ; à filets
d ’ab o rd infléchis, p u is dressés et sa illan ts ; à an th è re s lin é a ire s, v e rsa tiles.
Ovaire, à 3 loges m u ltiovulées ; à style filiforme, creux et saillan t •
P
à stigmate en tête trigone. Capsule coriace, triq u ê tre , oblongue-cylin-
driq u e, term in ée pa r u n bec p lu s ou moins incliné, s ’o u v ran t en
3 valves loculioides, ren fe rm an t u n gran d n om bre de graines discoïdes.
Ce sont des p lantes acaules ou caulesceiites, parfois gigantesques,
viv an t longtemps, mais le p lu s so uvent ne fleurissan t q u ’une fois
avant de m o u rir. Leu rs feuilles, en rosace le jilus so uvent radicale,
sont ra ides et cliarnues, parfois très grandes, le plus so uvent te rm inées
p a r une épine et bordées de dents cornées. Du centre de la rosace,
lorsque la p lante a acquis to u te sa force, s’élève u n e hampe que te rmine
une inflorescence diversem en t constituée. Cette évolution est
souvent trè s rap id e ; n o u s avons constaté u n a llongement de la hampe
de 12 cent, en 24 h eu res, su r u n A. americana qui est p a rv en u à une
h a u te u r de 6 à 8 mètres.
Les Agaves so n t o rig in a ire s de l’Amé riq u e tropicale ot subtropicale
et p lu s p a rticu liè rem en t du Mexique, mais elles so n t au jo u rd ’hu i
n a tu ra lisée s en div erses contrées, no tam m en t su r le litto ral m éd ite rra néen,
où 011 les emploie à former des ha ie s défensives. Chez nous, elles
so n t u n magnifique orn emen t p o u r les se rres froides ot les ja rd in s
d ’h iv er ; elles g a rn is sen t les p ilie rs de p o rtail pen d an t la belle saison,,
et les espèces volumin eu se s so n t u tilisé es p o u r la décoration des
terra sse s.
In d épendamm ent de leu r effet décoratif, les Agaves so n t d’une
h au te imp ortance dans leu r p ays na ta l et p a rticu lièrem en t au M exique,
p o u r les p ro d u its q u ’on en re tire et qui font l’objet d ’un immense
commerce. Nous m en tio n n e ro n s : le PiUque, suc fermenté qui est la
boisson favorite des Mexicains ; le Mescal, sorte d’eau-de-vie commune
du pays et obtenue p a r la distillatio n ; le P itte ou filasse q u ’on
re tire des feuilles et dont on fabrique des cordages et des tissu s ; le
Chanvre du Y n c a ta n eWa Tempico q u ’on emploie p o u r le tissage, la
b r o s s e r i e et la confection des matelas. Ils p ro d u isen t même le sai on
du pays et qui se ven d su r les m archés sous le nom d A nwle .
Le genre Agave comprend p lu s de 100 espèces, su iv an t (juelques
au teu rs ; d ’ap rès Benthan et Hooker, oe n om b re se ra it ré d u it de
moitié ; mais le n om b re des va rié té s est considérable et s’accroît de
jo u r en jou r. D’au tre p a rt, les h y b rid a tio n s ont créé de nom b reu ses
formes in te rm éd iaire s q u ’il est difficile de classer, témoin celles qui
ont été obtenues et qui ex istent à Lyon, au P a rc de la Téte-d’Or.
Les Agaves d emandent, p o u r leu r cu ltu re, u n mélange de terre
franche et de sable, c’est-à-dire u n sol b ien d ra in é ; il leu r fau t des
a rro sag e s assez fréq u en ts en été, trè s modérés en h iv e r. On doit les
r e n tre r en orangerie pondant l’h iv er. Leur m u ltip lic atio n p eu t se faire
p a r le semis, car dans les collections il n ’est pas ra re d ’en v o ir quelques
unes fleu rir et même fructifier, si l’on a soin de féconder les
fleurs ; on les m u ltip lie aussi p a r des re je ts ou oeilletons que certaines
espèces don n en t en assez g rande abondance.
M. J. G. Baker, dans sa Monographie des Agaves, d é crit 138 espèces
et les divise en u n gran d n om bre de sections, ta n t au p o in t de vue des
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