
4 « ALOGASIA
A. sibirioa. Hort. — Atéir A. v ir id is. DC. var.
A. suaveolens. B e r t . — A'oir A . g lu t in o s a d e n t i c u la t a ,
A. suaveolens. Iîeq . — Voir A . v i r i d i s s i b i r i c a ,
A. subcordata. C. A. Mey. — V oir A . c o r d i f o l i a . T en . var.
A. tomentosa. H a r t ig . — Voir A. o r i e n t a l i s . Decne.
A. undulata. Hoirr. — Voir ,1. s e r r u l a t a r u g o s a .
A. undulata. W T i.ld .— A’o ir A . r d r id u s . D C.
A. viridis. Dt;. (Alnaster). — v e r t .— Syn. : A . c r i s p a . M ich x .;
A . M l t c l i e l l l a n a . C u r t. ; A. u n d u l a t a . W i e e r .— A rb ris s e a u de 1 à
4 mèt. ; à ecorce d ’un b ru n foncé ; à ram e au x div erg en ts, anguleux,
g risâ tre s. Feuilles de consistance ferme, longues de 3 à 8 cent.;, ovales-
a rro n d ie s, brièv emen t acuminées au sommet, a rro n d ie s ou u n p eu en
coe u r à la base ; bordées de dents u n peu ouspidées, ascendantes, inégales,
d ’u n v e rt foncé et glabres en dessus, p lu s pâles avec n e rv u re s
so u v en t pubescentes en dessous. Ghatons mâles solitaires ou
géminés, sessiles, longs de 5-6 cent. Strobiles ovales, p o rtés su r un
pédoncule grêle. Akènes bordés d ’une aile memb ran eu se , élargie au
sommet. Floraison en m a i.— Spontané dans les Alpes françaises et
se re n co n tran t également dans l’Amé riq u e septentrionale.
A. viridis sibirioa. R e g e l . — Syn. : A . f ia t t ic o s a . R u p r . ; A . s i b i r i c a .
H o r t . ; A . s u a v e o le n s . Req. — Feuilles v e rte s dos deux côtés, g én éra lem
ent p lu s gran d es que celle du type, glu tin eu se s en de sso u s et
parfois su r les 2 faces.— Alpes de l’Europe, de l ’Asie et de l’Amérique
septentrionale.
A. vulgaris. Rich. — Atéir A . g lu t in o s a . A V illd .
ALOGASIA. S chott.
L A p riv atif qui commence le mot indique que ces p lantes ne so n t
pas de v ra is Golocasia.
Famille des Aroïdées. — Intloresoeiico en spadice, su rm o n té d ’un
appendice épais et cylindracé et sin u é -ru g u eu x , enveloppé d ’une
spathe en nacelle ou en capuchon obtus. F leu rs en deux g roupes uni-
sexués et séparés l'u n de l’au tre p a r des org an es ru d im en ta ire s , avec
de ces mêmes organes au-dessus du g roupe des é tam ines. Fleu rs
mâles : 3-8 é tamines connées en un corps sessile, hexagone et dilaté au
sommet ; an th è re s bi-loculaires s ’o u v ran t p a r u n pore comm un au
sommet. F leu rs femelles : ovaire ob-ovoïde ou oblong, 1-looulaire ou
p resque 3-4 loeulaire au sommet ; stigmate à 3-6 lobes ; ovules peu
n om b reu x ; baie ovoïde ou ellipsoïde, incluse dans le tu b e de la
spathe. Herbes élevées ; à souche épaisse, cioatrioulée ; à feuilles
peltées, sagittées-oordées, à pétiole allongé et lo n g u em en t en g ain an t ;
à hampes fasciculées.
Ge genre renferme une v in g ta in e d ’espèces o rig in a ire s de l’Asie
tropicale et de l’Archipel malais.
Mettant à p a rt le coup d’oeil expérimenté des h o rtic u lte u rs, ce n ’est
guère que p a r la floraison que l'on p eu t d istin g u e r les Alocasia.dos
Golocasia et des Galadium. — Les Galadium so n t n e ttem en t d istin c ts
p a r l'absence d ’appendice au sommet du spadice. Ghez les Golocasia
l’appendice est lisse et a cuminé, taudis q u ’il est épais obtus et rum in é
dans les Alocasia. Nous ne p a rlo n s pas des au tre s caractères.
Les Alocasia demandent la serre chaude, avec une tem p é ra tu re de
20-25 degrés et une a tmosphère trè s tiumide ; iin mélange de te rre de
b ru y è re , de te rre au de leuilles, de sp h ag n um haché et d ’un peu de
te rre de gazon, est le sol qui leu r convient et qui doit être b ien drainé.
L o rsq u ’ils so n t en pleine végétation, on doit les om b re r rég u lièrem en t
et les aére r aussi so u v en t q u ’il est possible ; des a rro sag e s à l’engrais,
et des b a ssinages p lu sieu rs fois pa r jo u r leu r sont u tile s ; les rempotages
se ro n t so u v en t répétés. A la période du repos, qui a lieu en h iv er
et q u ’ind iq u e la pe rte des feuilles su r q uelques espèces ou l’a rrê t de la
végétation su r les autre s, on doit cesser grad u ellem en t les arrosages
et m ettre les p lantes dans u n lieu seo en se rre cliaude.
Un au tre mode de cu ltu re est préconisé p a r M. Bach, dans la Revue
h orticole: Quand les plantes rev ien n en t des g a rn itu re s d ’ap p artem ent,
on les traite comme si elles éta ien t l’éoemment importées, c’est-à-dire
en les laissan t dans u n repos complet p en d an t p lu sieu rs jo u rs dans la
serre à multiplioation. E n su ite , on p rép are en serre chaude, p rè s du
verre, u n lit de sable do riv iè re dans lequel on enfonce debout les
tro n ço n s d ’Alooasia en a y an t soin d’y e n tre te n ir une constante h um idité.
A u ssitô t q u ’une feuille est déveloiipée on les rep iq u e en pleine
terre, dans u n sol ainsi composé : un bon d rainage de mâchefer, su r
lequel repose u n lit de sp h ag n um sec et su r le to u t u n mélange de
te rre de b ru y è re g ro ssiè rem en t concassée et de ch arb o n de bois. Les
Aroïdées ne ta rd e n t pas à a cq u é rir un développement considérable
dans ce' compost q u ’elles préfèrent. On les empote ensuite, après avoir
re tranohé les ra cines superflues, en av o ir secoué la terre et les avoir
plongées dans de l’eau.
La m u ltip lio a tio n se fait pa r les oeille to n s que l’on détache et qu'on
place dans la sc iure de bois qui couvre la bâche de la serre à m u ltip lication,
en leu r don n an t une chaleu r de 25 à 30 degrés. A u s sitô t que
l’oeil te rm in a l commence à pousser, on les empote avec précaution,
êt b ien tô t ils éme tten t leu rs p rem ière s feuilles ; on les rempote alors
p o u r les mettre en se rre chaude, ou b ien on les plante en pleine te r r e ,
toujours dans le sol qui leu r convient. La multiplioation se fait aussi
p a r le semis.
A. alba. S ciiott. — Syu. : A . palllda. G. K och. ; Golocasia alba.
H ort. — Souche épaisse, ém e ttan t des tu rio n s . Pétioles de 4-5 décim..