
ii ii
li
v e lo u té ; à mésooarpe v e rt et oharnu, devenant sec et irrég u liè rem en t
dehiscent à la m a tu rité : à n o y au a ig üm en t caréné à la su tu re , obtus à
I au tre bord. — Afrique septentrionale. Orient; n a tu ra lisé depuis longtemps
en Europe.
L’Aman d ie r commun exige une situ atio n chaude qui ne soit pas
exposée aux gelées précoces. On le trouve cultivé dans le sud de l’Anglete
rre , mais il y m û rit ra rem en t ses fru its. Il est à la fois une
essence fruitière, in d u strie lle et d’ornement. Gomme a rb re fru itie r, on
n ’en u tilise que l’emb ry o n ou am an d e; il n ’en a pas m oins une c ertaine
importance. On en cultive un g ran d n om b re de va rié té s que n o u s n ’entrep
ren d ro n s pas de décrire. On p o u rra consulter cà ce sujet, comme
p o u r to u s les au tre s genres de fruits, un guide sû r, le Gatalogue
d e scriptif des fru its adoptés p a r le Congrès et p ublié p a r la Société
pomologique de France.
Comme essence in d u strie lle , les annandes douces serv en t a prépare
r, en pharmaoie, p lu sieu rs ému lsio n s simples ou composées : le
sh o p d orgeat, les lochs h u ileu x , etc. U h u ile d’am a n d e dotuce est
obtenue p a r la compression des amandes douces et des amandes
amères, indifféremment. U e a u d’am a n d e am è r e se p rép are en distillan
t avec de l’eau le to u rte au ou ré sid u de l’extraction de l’hu ile des
amandes amères. Le to u rte au d ’aniiindes douces est employé dans la
fabrication des chocolats communs. La coque macérée tran sfo rm e , dit-
on, le trois-six en cognac et les v in s blancs en madère. Les feuilles
p a rticip en t aux p ro p riétés de celles du Laurier-cerise, c’est-à-dire
q u ’elles co n tien n en t de l’acide cy an h y d riq u e ou p ru ssiq u e .
Au p o in t de vue de l’o rn emen ta tio n des ja rd in s, l’Am an d ie r commun
compto de nom b reu ses va rié té s :
A. comm. amara. H.ayn. — Gette variété est considérée comme le type
de lesp ec e à l’état sauvage. Elle diffère de l’Am an d ie r commun pa r
SOS fleurs u n peu plus g ran d es, p a r ses pétales m oins éla rg is et p lu s
m a rq u e s de rouge à le u r base, et su rto u t p a r l’amande qu i est amère.
II en existe deux sous-variétés :
A. comm. amara pendula, à rameaux re tom b an ts ;
A. comm. amara pyramidata, à bran ch e s et ram e au x dressées.
A. comm. compacta. — Voir A . com m . p y ram id a ta .
A. comm. elegans variegata. - V o irri. comm. va riegata.
A. comm. elegantissima variegata tricolor. - Voir ri. com m va rie gata.
A. comm. flore pleno albo. — F leu rs trè s doubles, blanches.
A. comm. flore pleno roseo. — F leu rs trè s doubles, roses.
A. comm. foliis variegatis. - Voir ri. comm. varieg a ta .
A. oomm. grandiflora. - Ama n d e -P ê ch e de q uelques h o rtic u lte u rs .-
Flem-s grandes, d ’u n beau rose. F ru its sp h é riq u es , gros, ra p p e lan t
des 1 eches, mais san s saveur. Forme cu rieu se et trè s ornementale.
A. oomm. monstrosa. — Boutons gros et sp h é riq u es, s ’e n tr ’o u v ra n t
p o u r la iss e r p a ra ître des pétales ru d im en ta ire s et p lu sieu rs ovaires
AMYGDALUS 577
qui dev ien n en t des amandes très velues, ridées, et qui finissent pa r
tom b e r av an t leu r complet développement.
A. comm, pendula, — V o irri. com m . am a r a pendula.
A. comm. persiooides. - Amandier-Pêche. - Syn. : ri. persicoides.
SEn.; P ersica am yg d a la . D a l e c h . - P e tit a rb re de 6 à 9 mètres - à
feuilles lisses, étroites et fin em en t denticulées. Pleu rs blanohes, lavées
de rouge, assez g ran d es. F ru its su r le même a rb re , tan tô t à b ro u sec
et mince, tan tô t c h a rn u et ju teu x , mais am e r; à n oyau gros, presque
lisse, contenant une amande douce. — On croit que cet Am an d ie r est
u n h y b rid e de l’A m a n d ie r commun et du P ê ch e r; il a en effet des
caractères in te rm éd ia ire s en tre ces deux espèces.
A. oomm. pyramidata. - Syn. : ri. comm. compacta. - Variété d ’un
aspect s in g u lie r; ses ramifications so n t se rrée s contre la tige. On le
considère comme une sous-v ariété de l’Amandier-Péohe.
A. comm. rosmarinifolia. — Voir ri. comm. salicifolia.
A. comm. salicifolia. — Syn. : ri. com m . ro sm a r in ifo lia ; A. salici-
fo lta . H o r t . — Variété à feuilles trè s étroites, so uvent accompagnées
de deux pe tites stipules.
A. oomm. striata, — Variété rem a rq u ab le p a r ses ram e au x marqués
de stries d iv ersem en t teintées.
A. oomm. variegata. C a r r . — Syn. : ri. elegans v a rieg a ta ; A . elegantis
s im a v a rieg a ta trico lo r; A . fo liis va rieg a tis. — Variété à éooroe
d ’un blano jau n â tre , so u v en t striée ; à feuilles très larg emen t m a rquées
de bandes d ’un blanc jau n â tre très fixes.
A. Davidiana. G a r r . — Voir P r u n u s Davidiana.
A. dianthiflora. H o r t . — Voir Persica v u lg a r is . M i l l . var.
A. elegans variegata. — Voir ri. comm. va riegata.
A. georgioa. H o r t . — Voir ri. tia n a georg
»
. f e t e
A. Gessleriana. H ort. — Voir ri. n a n a campestris.
A. glandulosa. H ook. — A rb riss e a u à ram e au x flexueux en zig-zag,
à écorce cendrée ; à petites feuilles, longues de 3 cent., eHiptiques-lan?
céolées, obtuses, à peine pétiolées, trè s pubescentes en-dessus, bordées
de den ts de scie te rm in é e s p a r une glande. Fleu rs solita ires ou en
p e tits bo u q u e ts co u rtemen t pédonculés ; à oalioe pu b e sc en t tomenteux,
bordé de dents glan d u leu ses su r les se gm en ts; à pétales obovales?
a rro n d is.
A. grandiflora. H ort. — Voir ri. c om m u n is g ra n d iflo ra . — Texas,
A. incana. P all. — Voir P r u n u s incana. Decne.
A. monstrosa. H ort. — Voir ri. c om m u n is monstrosa.
L 'H O R T . D B LA FRANC E