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274 ÆOLANTHUS
Originaire du Japon, où il est cultivé en p lu sieu rs variétés, il n’est
pas exigeant su r la n a tu re du sol, ot sa m u ltip lic atio n p a r Je semis est
facile.
Il se rait émin emm en t pro p re à fo rm er des haies assez défensives, si
ses fleurs et ses fru its n ’ap p elaient les déprédations.
On ne doit pas confondre cette espèce avec :
Le Citrus japónica. T h u n b ., d ont les feuilles n ’on t q u ’une foliole et
dont les fru its so n t de la g ro sseu r d ’une cerise ;
Le C itrus trip te ra . Desf., espèce inerme, dont les pétioles sont cylindriq
u es, et les folioles lanoéolées-aiguës ;
Le T rip h a sia trifo liata. DC., dont les organes floraux so n t en nomb
re s tern a ire s, les épines petites et les fru its très petits.
ÆGOPODIÜM. L.
Du grec aigopodês, à pieds de chèvre ; a llusion au x satyres qui
m a rch aien t difficilement et p a r suite aux g outteux que cette plante
avait la p ré ten tio n de g u é rir.
Famille des Ombellifères. — Ce genre ne comprend q u ’une espèce
indigène. P lan te vivace à rhizôme traç an t. Feuilles bi ou tri-ternatisé-
quées, à .segm en ts ovales et dentés. Ombelle composée de nombreux
ray o n s, dépourvue d’involuore et d ’involuoelles. Galice à dents oblitérées.
Pétales blancs, à p ointe infléchie. F ru it ovale, comprimé latéralement,
relevé de 5 côtes su r le dos.
Æ. Podagraria. L. — Egopode des g o u tte u x . — La p lante élève sa
tige florale à 50 cent., m ais cette tige et ses fleurs so n t insignifiantes
au p o in t de vue ornemental.
Æ. Podagraria variegatum. — Gette v a riété est in té ressan te pa r sou
feuillage élégamment panaché de blano jau n â tre et de vert. Elle s’accommode
du te rra in o rd in aire et v ien t b ien à l’ombre et en sous-bois.
On l’u tilise p o u r o rn e r les rooailles ot les grottes, comme aussi pour
faire des b o rd u re s q u i« e m an q u en t pas d’agrément.
Elle fleurit ra rem en t, mais on doit couper les tiges si elles apparaissent.
La m u ltip lic atio n se fait p a r les rhizomes.
ÆOLANTHOS. M a r t .
Du grec, aiolos, versatile, et anthos, fleur.
Famille des Labiées. — Galice ovoïde ou campanulé, tronqué ou
co u rtemen t d en té , se d é ch iran t à la fin oircu lairemen t à la base.
Corolle à tu b e exsert, courbé, o b liq u em en t dilaté au sommet ; à limbe
bilabié, la lèvre posté rieu re à quatre dents obtuse, l’an té rieu re entière
concave et p lu s longue. Etam in e s q uatre, didynames. Akènes arrondis-
comprimés.
Herbes rameu se s ; à feuilles so u v en t charnues. Pleu rs sessiles et
disposées en cymes axillaires, accompagnées de b ractées caduques.
Go genre renferme une douzaine d ’espèces de l’Afrique ou de l'Amérique
tropicales. Elles so n t peu cultivées.
Æ, suaveolens. G. D o n . — E o la n th e odorante. — Syn. : Æ . su a v is.
Ma r t .— Ifiante annuelle ; à tige rameuse, ne dépassant pas 40-50 cent.
Fouilles p resque sessiles, u n peu épaisses, ovalès-oblongues, obtuses,
très légèrement dentées. P e tite s fleurs lilas.
G’ost une jolie plante du Brésil, à odeur su av e ; mais qui deniande
quelijues soins p o u r son éducation. Le semis se fait sous châssis chaud,
au coinraenoement d’a v ril; on rep iq u e ensuite les p lants en pots que
l’on met sous chassis p o u r a s su re r la rep rise. En ju in on les livre à la
pleine terre , au m idi, dans u n sol meuble. La floraison a lieu en juillet.
ÆONIÜM. W e b b .
Du grec aionion, éternel ; c’est u n éq uivalent du nom Sempervivum,
genre dont les Æo n ium on t été détachés p a r Ba rk er-W eb b qui a
exploré longtemps les Iles Canaries, en compagnie de Berthelot.
Charles Lemaire, dans son livre les P la n te s grasses, en décrit un
certain n om bre d’espèces, en av o u an t q u ’elles ne diffèrent du vieux
genre Linnéen cjue p a r de faibles dissim ilitu d e s.
V In d e x Kevoensts, de J. D. Hooker et B. D. Jak so n en cite 31 espèces,
toutes o rig in a ires des Iles Canaries, de Madère, du C ap -Vert et au tres
contrées voisines.
Bentham et Hooker, dans le u r Genera p la n ta r um , ne font du genre
Æonium q u ’une des tro is sections des Sem pervivum, à laquelle ils
donnent p o u r caractères : u n calice à 6-12 dents et des carpelles enserrées
dans le tu b e du calice seu lem en t p a r leu r base.
Nous renvoyons les Æ o n ium au genre Sempervivum.
ÆPHENE Sayanum. — Nous tro u v o n s dans le catalogue de M. Dallé,
horticulteur à P a ris, les ren se ig n em en ts suiv an ts su r cette plante qui
nous est oomplètement in co n n u e :
Amaryllidée in tro d u ite du Congo, en 1885, et dédiée à M. Léon Say.
Feuilles gladiées, allongées, u n peu épaisses, to rd u e s dans la partie
supérieure, d ’u n v e rt clair, lég èrem ent bordées de rouge violacé,
bordées au sommet de blanc changeant, disposées en éventail. Fleu rs
d’une grande beauté.
Nous app ren o n s tro p ta rd iv em en t que cotte p lante a d isp a ru des
cultures.
AERANTHUS. L in d l .
Du grec aê r, air, et du grec anthos, fleur ; fleurs de l’air.
Famille des Orchidées.— Sépales prescjue égaux en lo ngueur, adnés
à la colonne, étalés-dressés, b ien dilatés à la base ; les laté rau x plus
largement. Labelle adné au pied de la colonne, fo rm an t une petite
saillie ou talo n m ais non u n éperon, étalé-dressé, concave ou plié.
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